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    Gabon : Henri Claude Oyima remballe les anciens codes des conférences budgétaires

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    Le nouveau ministre d’Etat, ministre de l’Économie, des Finances, des Participations, de la Dette, en charge de la lutte contre la vie chère, a surpris ses collaborateurs le mardi dernier lors de la toute première séance de travail collective des entités sous-tutelle destinée à plancher sur la méthodologie de la conférence budgétaire. Et rien ne passera comme avant. Voilà pourquoi !

    Le 03 mai dernier, lors de sa prestation de serment devant Dieu et devant les Hommes, Brice Clotaire Oligui Nguema, le nouveau président de la République plébiscité avec plus de 94 % du suffrage électoral exprimé, invitait les Gabonais, ses compatriotes à « rêver grand ». Question : mais comment « rêver grand » si on continue, au quotidien, à faire la même chose tout en espérant des résultats différents ? Sauf à se mentir à soi-même, cela relèverait du miracle. Et à ce sujet, un miracle se produit une fois tous les trois siècles. Parce que, allons-y réveiller le défunt Albert Einstein, physicien théoricien allemand pour s’en convaincre : « la folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ».

    C’est pourquoi, aussi paradoxal que cela puisse paraître, le Gabon est riche mais les populations sont pauvres avec des structures collectives de prise en charge de l’individu quasiment inexistantes : systèmes de l’éducation et de santé en lambeaux, réseau routier en boue… Il faut donc faire « quelque chose ». Et cela très rapidement. Et, pour cela, il faut sortir de « l’habitude », des « anciens schémas », de « l’expérience » … Ce « on a toujours fait comme ça » qui a montré ses limites.

    Gabon : Henri Claude Oyima remballe les anciens codes des conférences budgétaires
    Pour développer le pays, il y a lieu de gérer les fonds avec parcimonie.

    Une grande réunion avec le nouveau patron de ce département ministériel

    Mardi dernier, dès potron-minet, les responsables (intérimaires) des entités sous-tutelle du ministère de l’Economie, des Finances, des Participations, de la Dette, en charge de la lutte contre la vie chère, étaient sur le pont. A 10h, ils avaient une grande réunion avec le nouveau patron de ce département ministériel, Henri Claude Oyima. Point, entre autres,  à l’ordre du jour : revisiter les fondements conceptuels des conférences budgétaires ministérielles en vue de l’élaboration du projet de loi de finances.

    Selon nos informations corroborées par plusieurs participants à ce tour de table, de 10 h à 14 h, Henri Claude Oyima et ses collaborateurs ont passé en revue, chapitre par chapitre, ligne par ligne, l’ossature d’une conférence budgétaire. « Dès le début de la réunion, dit l’un des participants, à peine nous prenions la parole pour expliquer comment nous procédions auparavant que le ministre nous a demandé de tout remballer ».

    On ne peut chercher à dépenser ce qu’on n’a pas

    Contrairement à l’approche par « dépenses », servie chaque année par « les experts du budget », Henri Claude Oyima préfère celle « des recettes » pour les conférences budgétaires. Son constat est simple : on ne peut chercher à dépenser ce qu’on n’a pas ; mais plutôt ce qu’on a. Avec 4000 milliards de Fcfa de dépenses projetées et 1000 milliards de Fcfa estimés de recettes, par le passé, comment ne pas s’étonner des budgets exécutés uniquement à hauteur de 10% ? Dès lors, il faut rechercher des exemples de développement à travers le monde. Et très rapidement le curseur est pointé sur : Doubaï et Singapour. Des exemples à suivre pour sortir de la cacophonie des années passées.

    Tout au long de cette réunion, dans une démarche collaboratrice, les participants ont examiné les gisements de recettes, régie financière par régie financière, pour aboutir à un montant potentiellement « atteignable ». A partir de cet instant, une fois ce montant connu – en fonction de la vision et des instructions du président de la République, chef du gouvernement, Brice Clotaire Oligui Nguema – des coefficients seront affectés à chaque département ministériel. Exemples 25 % des 4400 milliards de Fcfa de recettes affectées à l’Education ; 15 à la Santé ; 5% aux Sports ; 10% à la Défense…. Et chaque responsable des départements ministériels viendra, conscient du budget qui lui a été alloué, proposer ses dépenses.

    Gabon : Henri Claude Oyima remballe les anciens codes des conférences budgétaires
    Pour développer le pays, il y a lieu de gérer les fonds avec parcimonie.

    Ce qui permettra d’obtenir une loi de finances conforme à la réalité des recettes et des dépenses. Voilà la nouveauté !

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