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    Démolition des habitats anarchiques situés derrière l’Assemblée nationale : l’Etat décidé à refaire l’urbanisme de la capitale

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    Le délogement des habitants consécutif à la démolition du quartier situé derrière le Palais Léon Mba, serait le début d’une série de démolitions des habitations et autres commerces situés sur le domaine public. Cette décision gouvernementale est largement commentée dans les arrondissements de Libreville, mais d’aucuns reconnaissent la nécessité de l’opération.

    Le secteur de l’arrière de l’Assemblée nationale, au quartier Plaine Orety, a connu un branle-bas d’une ampleur rarement enregistrée dans la commune de Libreville. Cette vaste campagne de démolition des habitations, dont la conséquence a été le délogement forcé de plusieurs familles, fait suite à la volonté des autorités publiques de mettre en valeur ce terrain déclaré d’utilité publique depuis de nombreuses années et dont les habitants avaient été dédommagés depuis le début des années 2000.

    Démolition des habitats anarchiques situés derrière l’Assemblée nationale : l’Etat décidé à refaire l’urbanisme de la capitale

    Un passage d’eau nécessitant un ouvrage d’art.

    Cette zone ne devrait donc pas être occupée qu’avec l’accord de l’Etat gabonais. Et malgré l’interdiction d’occupation, plusieurs familles y ont érigé leurs habitations. Après la construction du palais de l’Assemblée nationale, inauguré en 1999, l’Etat avait programmé la construction d’une cité administrative dans ses abords, notamment sur cette partie devenue litigeuse. Par un pur souci des autorités de l’époque, de ne défavoriser ces compatriotes, ceux-ci avaient été dédommagés. D’autres avaient bénéficié de mesures de relogement. Mais la nature ayant horreur du vide, le terrain a été réoccupé par ceux-là mêmes qui avaient bénéficié des compensations.

    Cesser avec l’Etat locataire

    Depuis l’avènement des militaires au pouvoir, le 30 août 2023 et l’élection présidentielle du 12 avril dernier, les autorités publiques ont décidé de revoir la gestion des bâtiments administratifs abritant les services publics. Le chef de l’Etat a donc instruit au gouvernement sa volonté de cesser avec l’Etat locataire. Des mesures concrètes ont donc été adoptées, parmi lesquelles le déguerpissement des populations sur les sites appartenant à l’Etat, dont le quartier Derrière l’assemblée nationale.

    Depuis le début de cette semaine donc, les autorités publiques ont entamé la destruction des habitations sur ce site, malgré les pleurs et autres lamentations des riverains, le ministre des Travaux publics et de la construction Edgar Moukoumbi ne compte pas arrêter le processus voulu par les plus hautes autorités, en tête desquelles le chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema. Le membre du gouvernement n’a pas manqué d’inviter la population à collaborer avec l’Etat, en expliquant que depuis 2015, il y a eu un dédommagement des personnes recensées, mais à cause de la tergiversation des pouvoirs publics de l’époque, les personnes dédommagées se sont réinstallées.

    Démolition des habitats anarchiques situés derrière l’Assemblée nationale : l’Etat décidé à refaire l’urbanisme de la capitale

    Le tracé du futur boulevard.

    Réaménager toute la zone

    La volonté des autorités publiques pour la restauration de l’urbanisme de la capitale gabonaise répond aussi de la logique de ces déguerpissements. « On ne peut faire d’omelette sans casser des oufs », dit-on trivialement. En effet, il a été décidé de réaménager toute la zone, non seulement pour la construction de la cité administrative, mais aussi pour l’embellissement, donc l’urbanisation de cette parcelle cadastrale, dont la construction d’un boulevard qui aboutirait à la zone de la Fondation Jeanne Ebori. Ce programme, qui ne concerne pas seulement le lieu-dit « Derrière l’assemblée nationale », vise à redonner à Libreville une fière allure. Certes, les grincements de dents ne manqueront pas dans cette œuvre salutaire pour l’image de la capitale, mais faut-il laisser l’incivisme dominer l’Etat de droit ? L’Etat compte sévir pour ramener les populations à de bonnes pratiques et surtout au respect de l’ordre public.

    Revoir l’urbanisation

    Selon le ministre des Travaux publics et de la construction, la campagne de destruction des maisons, en cours, n’est pas fortuite. Les constructions anarchiques seraient un obstacle pour l’avancement du projet de l’Etat à revoir l’urbanisation, d’une part et de procéder à la construction des édifices publics d’autre part. « Et ce projet ne saurait attendre», a expliqué Edgar Moukoumbi.

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    Pour cette opération de démolition des habitations et de déguerpissement de ses occupants, le ministre Edgar Moukoumbi avait à ses côtés les autorités municipales de la commune de Libreville, dont le délégué spécial Adrien Nguema Mba et les services de l’Agence nationale de l’urbanisme et des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC).

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