Après des rixes d’une grande intensité dans les lycées Georges-Mabignath et Paul-Indjendjet-Gondjout, huit élèves ont été placés sous mandat de dépôt. Les affrontements, filmés et relayés sur les réseaux sociaux, ont conduit la justice à réagir fermement face à la montée des violences en milieu scolaire.
Au lycée Georges-Mabignath, une violente altercation entre élèves a dégénéré en véritable lynchage filmé par des témoins. Selon le quotidien L’Union du 20 octobre 2025, le parquet de Libreville a « décerné trois mandats de dépôt et accordé une liberté provisoire» contre les principaux protagonistes de cette agression.
Quelques jours plus tard, un incident similaire s’est produit au lycée Paul-Indjendjet-Gondjout, où une bagarre a éclaté aux abords de l’établissement, entraînant de nouvelles interpellations. Ces scènes largement partagées sur les réseaux sociaux ont suscité l’indignation des parents et de l’opinion publique, préoccupés par la recrudescence des violences scolaires.
Face à l’ampleur des faits, le procureur a ordonné des poursuites judiciaires contre les élèves impliqués. Toujours selon L’Union, « les poursuites concernaient des violences et voie de fait, la réponse a été aussi stricte » dans l’affaire du lycée Paul-Indjendjet-Gondjout. Les mis en cause, pour la plupart mineurs, ont été présentés devant un juge pour répondre «de violences aggravées et troubles à l’ordre public».
Ainsi, huit jeunes qui ont été écroués à la prison de Gros-bouquet. Entre sanctions judiciaires et actions de prévention, l’enjeu est de restaurer un climat de sécurité et de respect au sein des établissements, afin que l’école demeure un lieu d’apprentissage et de civisme pour tous les élèves.





