spot_img
AccueilActualitéPolitiqueGabon : Une partie de la classe politique opposée à la Transition...

Gabon : Une partie de la classe politique opposée à la Transition du CTRI

Publié le

Une plateforme politique, spontanée, composée de Pierre Clavier Maganga Moussavou, Pr Albert Ondo Ossa, Alain Claude Bilie-By-Nze et Ali Akbar Onanga, réclamant une meilleure prise en compte des aspirations du peuple gabonais, était face à la presse, ce mercredi 8 janvier 2025, dans un hôtel de la place.

Un mouvement qui se veut spontanée et pour une cause précise, a livré, face à la presse nationale et internationale, la teneur du combat que ses acteurs comptent mener face à une transition qu’ils considèrent comme biaisée. Comme principaux animateurs de ce mouvement, on retrouve Pierre Clavier Maganga Moussavou, président du Parti social-démocrate et ancien vice-président de la République, le Pr Albert Ondo Ossa, ancien candidat à la présidentielle de 2023, Alain Claude Bilie-By-Nze , ancien Premier ministre et Ali Akbar Onanga, ancien ministre et ancien député d’Akiéni. Leurs principales revendications :  des élections libres et transparentes, pacifiques, démocratiques, inclusives. Le retour des militaires dans les casernes, comme élément décisif d’un véritable processus électoral à venir, aura dominé les débats avec la presse, d’autant plus que, selon eux, la transition serait « confisquée » par les militaires du Comité pour transition et la restauration des institutions (CTRI).

Le face à face avec la presse a aussi permis aux conférenciers d’exprimer leur désaccord avec la gestion actuelle de la transition, notamment par le chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, dont les actes à la tête de l’Etat semblent en inadéquation avec la promesse prise au lendemain du coup d’Etat du 30 août 2023 et contredisent ses engagements pris lors de son investiture le 4 septembre 2023.

Afin de redresser la situation, plusieurs propositions ont été avancées. Parmi elles un retour immédiat des militaires dans les casernes, le rétablissement de la Constitution de 1991, l’arrêt de la rédaction du nouveau code électoral, en raison du fait que ce travail semblerait être exclusivement dirigé par le CTRI, qui n’est guère une assemblée législative. Les leaders politiques ont également lancé un appel à une mobilisation pacifique du peuple gabonais, afin que chacun puisse contribuer au processus de transition.

Enfin, Les quatre responsables politiques voudraient que le CTRI communique de manière transparente sur le calendrier de la transition. Ils insistent sur la nécessité de réinstaurer une véritable transition.

- Publicité -

A lire egalement

- Publicité -
- Publicité -

Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir des mises à jour quotidiennes !

Articles récents