Selon le calendrier initialement fixé par le CTRI, une révision des listes électorales était prévue pour début avril 2025. Cette révision a été avancée pour commencer en début janvier, suscitant des préoccupations, d’autant plus qu’elle intervient avant l’adoption définitive du nouveau code électoral, un cadre législatif encore en cours de rédaction.
Le timing de cette révision soulève des questions légitimes. En l’absence d’une loi électorale définitive, la révision de janvier pourrait être perçue comme prématurée et accusée de manquer de clarté, tant sur les plans juridiques que politiques. Alors que si la révision se fait selon l’ancienne loi électorale, alors que d’autres étapes du processus électoral sont régies par le futur code, cela pourrait créer une incohérence dans l’application des règles. Une telle situation risquerait de générer une confusion juridique, avec des phases du processus électoral régies par des règles contradictoires, ce qui pourrait entraîner des contestations et nuire à la régularité du scrutin.
Espérons que les changements apportés par le nouveau code électoral ne remettent pas en question les révisions effectuées sous l’ancienne législation.