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    Gabon : La foi revisitée par Brice Laccruche Alihanga

    Publié le
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    Il est des moments où le désespoir nous fait perdre la confiance en soi et même la confiance en… Dieu. Mais est-il possible de croire sans voir ? Mais qu’est qui est opposé à la foi ? C’est la démonstration de l’un et de l’autre (la foi et son opposé) que démontre Brice Laccruche Alihanga sur sa page Facebook aujourd’hui et que nous reprenons dans ces colonnes.

    L’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, n’est pas la seule personne a avoir, dans une période sa vie, un regard critique sur la nature de ses relations avec le Divin. Certes, l’ouverture à la foi est quelquefois marquée par une situation de contrainte ou de réflexion, consécutive à un cas de société ou à retour sur soi-même. Des étapes dans la vie qui donnent lieu à un libre cours sur la vie et même sur l’existence. Ce qui avait amené le philosophe danois Sören Kierkegaard à cette pensée : « La vie n’est pas un problème à résoudre, mais une réalité dont il faut faire l’expérience ». Et Brice Laccruche Alihanga est bien placé pour parler d’expérience. Le parcours atypique de ce citoyen gabonais, est une expérience en lui-même. Pour tous ceux qui ont approché l’ancien proche du régime déchu, peuvent en faire son propre témoignage.

    « Et si on s’était tous longtemps trompés sur l’opposé de la foi ? En toute sincérité… », déclare-t-il sur sa page Facebook. Sans nul doute, que le fils d’André Laccruche Alihanga a traversé des turpitudes qui ont valeur d’enseignement. Plongé dans une solitude contrainte – des années durant à la prison de Libreville – où l’on n’a d’interlocuteur que le silence le plus inouï, le retour au Divin devient un impératif.

    Extrême dénuement de sa situation

    « Quand tu penses à l’opposé de la foi, tu réponds quoi ? Quand on te demande c’est quoi l’opposé de la foi, tu dis quoi ? Le doute ? La peur ? L’anxiété ? L’incrédulité ? », se demande l’ancien pensionnaire de la prison Gros-Bouquet. Dans l’extrême dénuement de sa situation, Brice Laccruche Alihanga s’est certainement posé des myriades de questions, dont les réponses ne pouvaient qu’être puisées dans l’amertume, consécutivement à un passé, où on se demande sur la justesse ou le contraire de certains actes posés.

    Face à une incertitude, la vision que l’on avait du monde devient un mirage. Mais le salut se trouve pourtant dans ce mirage, objet immatériel, mais visible. Cette vision est une épreuve pour tous ceux qui se sont trouvés, un jour ou un autre, face à cette réalité immatérielle. Et Laccruche Alihanga de reconnaître : C’est ce que moi aussi, j’ai cru pendant longtemps. Jusqu’à ce que je relise Hébreux 11:1 :  « La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. » Et de reconnaître :  « Alors j’ai compris : La foi, c’est croire sans voir. Donc l’opposé de la foi, ce n’est pas la peur… Non l’opposé de la foi c’est ce que tu vois. Oui, ce que tu vois. »

    La foi ne dépend pas des apparences

    On se rend compte alors comme l’existence elle-même n’est que le fruit de la foi. Sinon elle serait invivable : « Les faits. Les rapports médicaux. Les mauvaises opinions. Les jugements hâtifs. Les tensions familiales. Les disputes dans les foyers. Les blocages. Les refus. Cette réalité qui te dit : « C’est fini. » Cette porte qui te semble fermée a jamais. Mais la foi ne dépend pas des apparences. Elle ne se laisse pas gouverner par la logique. Elle ose affirmer : « Dieu agit, même si je ne vois rien. »

    Fort d’esprit et d’âme, celui qui a souffert le martyre, parce qu’ayant refusé de s’aligner sur certains désirs démesurés de Sylvia et son fils Nourredine, garde en lui une pieuse pensée, même pour ceux qui l’ont amené à cette extrémité. L’Evangile laissé par Notre Seigneur Jésus-Christ ne recommande-t-il pas, selon Matthieu 5 : 43 : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux… ». Brice Laccruche Alihanga, totalement réconcilié avec sa foi déclare : « En ce début de mois de juin, je t’invite à un choix : Marcher par ce que tu vois… ou marcher par la foi. Alors que choisis-tu ?  Moi j’ai choisi de marcher par la foi et non par la vue. Que juin ne soit pas un mois de résignation, mais un mois de foi pour chacun de nous ». Voilà qui est dit !

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