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Répartition de la subvention de 500 millions de Fcfa à la presse privée au Gabon : « Pourquoi j’accuse ? »

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Peu importe l’angle d’observation, le ministre de la Communication et des médias est face à une situation explosive. Il y va de sa crédibilité et partant de la promotion de la « restauration » des pratiques dans son département ministériel. Laurence Ndong, après avoir été des années durant une icône de la lutte contre le pouvoir inhumain d’Ali Bongo, a l’obligation de repartir avec équité « la totalité » de la subvention de 500 millions de Fcfa aux ayants droit et non à distribuer les per diems aux membres d’une commission qui seront probablement choisis à la tête du client.

Le ” Pourquoi j’accuse “, inspiré du titre du livre de LN, ministre de la Communication et des médias, porte mieux la parole des bénéficiaires de cette subvention réhabilitée après le « Coup de libération », qui ambitionne de rompre avec les coups bas et tordus du pouvoir déchu. Brice Clotaire Oligui Nguema a relevé à 500 millions de Fcfa le montant de la subvention pour donner des gages de la « restauration » des institutions avec « une presse libre et responsable ».

Les réajustements énoncés avec empressement à la dernière minute, comme le démontre la diffusion vendredi dernier au journal de 20 h de Gabon 1ère du communiqué aux allures de patate chaude de la cheffe du département et Porte-parole du gouvernement, se dévoile maladroitement, en couvrant de lauriers d’épines une direction générale de la Communication vidée de son sens. C’est du Laurence Ndong. Question naïve : Hermine Otounga Souna, directrice générale de la direction générale de la Communication, pseudo signataire dudit communiqué, lu par son adjoint, Prosper Tonda Mambenda, était-elle au courant de son contenu ? Mais bon, passons !

L’encre et la salive des rédactions désormais contrôlées par des règles non écrites avant le jour J.

Imposer une règle pendant une dictée veut simplement dire que l’évaluation a été mal préparée et le sans-faute sans les 100 fautes inévitables. La preuve ? Les rédactions de la presse privée, jadis relais fidèle de Laurence Ndong du “Gabon : Pourquoi j’accuse“, n’ont jamais reçu sa visite pour s’enquérir des conditions de travail de celles et ceux qui ont longtemps pris les risques de la défendre et, surtout, défendre les valeurs d’honneur et de fidélité à la patrie formulées par le CTRI.

En augmentant considérablement le montant de la subvention à 500 millions de francs CFA, le général Oligui Nguema a traduit la parole en acte au lendemain de son discours d’investiture. De l’avis de plusieurs observateurs, les règles de répartition de la subvention, énoncées à la dernière minute, dévoilent, toute honte bue, une certaine vénalité dans la gestion administrative de ce dossier où les montants calculés et décaissés doivent subir un autre calcul, qui doit produire un reliquat, un ” gabonisme ” qu’on appelle “le management”. Les pratiques du pouvoir déchu recyclées sous la Transition.

Laurence Ndong va-t-elle créer la surprise en répartissant équitablement les 500 millions de Fcfa aux éditeurs de la presse privée ? Wait and see !

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