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    AccueilActualitéSociété Edgard Moukoumbi plaide pour la création d'un fonds pour l’entretien et l’investissement routier

    [Gabon : Réseau routier] Edgard Moukoumbi plaide pour la création d’un fonds pour l’entretien et l’investissement routier

    Publié le
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    Le ministre des Travaux publics et de la Construction a présenté, mardi 17 juin, un projet de loi portant création du Fonds autonome national d’entretien et d’investissement routier (FANEIR) devant la Commission des finances de l’Assemblée nationale de la Transition. Un texte ambitieux, qui entend mettre fin à des années de sous-financement chronique de l’entretien routier et amorcer une restructuration durable du réseau routier gabonais.

    Dans de nombreuses régions du pays, les routes sont très dégradées. Le bitume cède sous les intempéries, l’herbe repousse lentement sur d’anciens axes abandonnés et dans certains villages reculés l’accès à la ville devient un parcours du combattant. Résultat : l’exode rural s’intensifie, les zones agricoles s’isolent et les activités économiques s’essoufflent.

    Le FANEIR, présenté, par Edgard Moukoumbi, comme une réponse structurelle à cette situation, vise à créer un mécanisme financier autonome spécifiquement dédié à l’entretien, la modernisation et l’investissement dans les infrastructures routières. Il s’agit d’un outil juridique pensé pour sortir des logiques budgétaires traditionnelles et permettre une planification à long terme, loin des financements ponctuels souvent jugés insuffisants. La présentation du projet s’est déroulée dans un contexte institutionnel marqué par un renforcement du dialogue entre les pouvoirs exécutif et législatif.

    Un enjeu économique et social

    A l’appui de l’entretien technique, la circulation routière constitue un tissu économique et social du Gabon. Les voies de communication sont en réalité les vecteurs de plusieurs services sociaux et économiques. Reliant les producteurs aux marchés, les usagers aux centres de santé et aux services administratifs, des routes praticables en toutes saisons sont une source de bien-être pour les populations. Dans de nombreuses localités de l’intérieur du pays, la dégradation des voies freine le développement, isole les communautés et accentue les inégalités territoriales.

    La création du FANEIR, si elle est adoptée par le Parlement, devra s’accompagner de garanties de transparence dans la gestion des ressources et d’un suivi rigoureux de l’exécution des projets. Le succès de ce fonds dépendra également de la capacité du gouvernement à mobiliser des financements nationaux et internationaux dans la durée.

    [Gabon : Réseau routier] Edgard Moukoumbi plaide pour la création d'un fonds pour l’entretien et l’investissement routier

    Vers une nouvelle ère pour les routes gabonaises ?

    Avec le FANEIR, le Gabon pourrait enfin amorcer un tournant dans la gestion de ses infrastructures routières, en misant sur une approche planifiée, financée de manière autonome et alignée sur les priorités de développement. Le texte sera prochainement débattu en séance plénière. D’ici là, les regards sont tournés vers l’Assemblée nationale et le gouvernement.

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