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    [Gabon : Infrastructures hospitalières] A peine six ans après sa reconstruction, la Fondation Jeanne Ebori bientôt en ruines

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    Libreville – Symbole d’un renouveau sanitaire promis sous le régime d’Ali Bongo Ondimba, le Centre hospitalier universitaire Mère et Enfant de la Fondation Jeanne Ebori (CHUMEFJE), ex-Fondation Jeanne Ebori, affiche déjà des signes inquiétants de délabrement. Un constat alarmant qui jette une ombre sur la durabilité des investissements publics en matière d’infrastructures.

    Inaugurée en grande pompe au cours du second mandat controversé de l’ancien chef de l’État, cette structure dédiée à la santé de la mère et de l’enfant se voulait un modèle d’excellence médicale. Mais six années à peine après sa remise en service, le rêve d’un centre hospitalier de référence semble se heurter à une réalité beaucoup moins reluisante.

    Des dysfonctionnements préoccupants

    Entre ascenseurs hors service, ralentissant le transfert des malades, plafonds détériorés dans plusieurs étages, toilettes devenues impraticables ou fuites d’eau persistantes, les infrastructures donnent aujourd’hui l’image d’un établissement abandonné à son triste sort. Ces défaillances compromettent non seulement la qualité de l’accueil, mais également la sécurité et l’hygiène des patients et du personnel soignant.

    [Gabon : Infrastructures hospitalières] A peine six ans après sa reconstruction, la Fondation Jeanne Ebori bientôt en ruines

    Un personnel mobilisé mais impuissant

    Malgré un engagement constant des agents de santé à offrir un service de qualité, les conditions matérielles dégradées constituent un frein majeur à l’efficacité des soins. Le personnel, bien que consciencieux, se heurte au quotidien à des réalités logistiques qui ternissent leur mission.

    Une gestion sous la loupe

    Face à cette situation, les regards se tournent vers la tutelle. La nécessité d’un audit approfondi de la gestion administrative et technique du CHUMEFJE s’impose avec urgence. La santé publique ne saurait se contenter d’effets d’annonce, elle exige des actions concrètes, une maintenance rigoureuse des équipements et une politique de suivi et de maintenance à la hauteur des attentes des usagers.

    [Gabon : Infrastructures hospitalières] A peine six ans après sa reconstruction, la Fondation Jeanne Ebori bientôt en ruines

    Loin d’être un simple dysfonctionnement passager, cette dégradation progressive pose une question de fond sur la gouvernance hospitalière au Gabon. Garantir l’hygiène, la sécurité et la dignité des malades ne sont pas un luxe, mais une obligation. Le CHUMEFJE, jadis vitrine sanitaire nationale, ne doit pas devenir un énième symbole de promesses non tenues.

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