Loin des projecteurs et des fastes inutiles, la Première Dame du Gabon, Zita Oligui Nguema, incarne une nouvelle ère : celle de la sobriété, du devoir et de la dignité. Une présence qui rassure, un rôle tenu avec justesse, un contraste frappant avec le passé.
Depuis le 30 août 2023, date de l’accession de Brice Clotaire Oligui Nguema à la tête de l’État, les Gabonais ont découvert une femme qui, sans discours tapageur, ni apparition orchestrée, a su s’imposer dans leur cœur : Zita Oligui Nguema. Première Dame, oui, mais d’abord épouse, mère, citoyenne. Sa simplicité désarme, sa discrétion impressionne, son élégance naturelle inspire.
Jamais un mot plus haut que l’autre, jamais une scène déplacée. Elle incarne l’épouse dévouée, la confidente attentive, la conseillère de l’ombre. En Zita, les Gabonais voient cette femme vraie, humble, issue d’une éducation solide et respectueuse, qui n’a pas besoin d’artifices pour exister. Elle n’est ni dans la démonstration, ni dans la recherche de pouvoir personnel. Elle est à sa place, et c’est précisément cela qui fascine.
Zita, la retenue apaisante ; Sylvia, l’exubérance déroutante
Le contraste est d’autant plus saisissant lorsqu’on se remémore l’ère Sylvia Bongo Ondimba. Ex-Première Dame devenue figure d’un pouvoir parallèle, SBO brillait surtout par une opulence démesurée : tenues hors de prix signées Dior, Chanel, Gucci, bijoux Cartier et Van Cleef, parfums Hermès, virées shopping entre New York, Paris et Dubaï. Chaque cérémonie officielle était pour elle un podium, chaque apparition une compétition de visibilité.
Mais plus grave encore, Sylvia ne se contentait pas d’être dans l’apparence : elle s’était immiscée dans les rouages du pouvoir, convoquant des Premiers ministres, influençant les nominations, s’imposant comme une véritable régente. Pour Sylvia Bongo Ondimba, Rose Christiane Ossouka Raponda et Alain Claude Bilie-By-Nze n’étaient pas des Premiers ministres, mais les premiers valets, et elle n’était plus la Première Dame, mais le président de la République bis. Le Gabon se gouvernait alors aussi depuis les salons dorés du Palais, où l’ambition personnelle prenait parfois le pas sur l’intérêt général.
Zita Oligui Nguema, elle, a compris que la sérénité de la femme est la clé de la réussite de son mari, Brice Clotaire Oligui Nguema. Elle sait que l’avenir du Gabon dépend aussi de son humilité, de son exemplarité, de sa capacité à conseiller sans dominer. Et c’est ce qu’elle fait, sans bruit, sans excès, avec sagesse.
Pourvu que cette ligne reste la sienne pendant les sept prochaines années. Car dans le silence apaisant de Zita Oligui Nguema, c’est tout un peuple qui retrouve foi en des institutions plus humaines, plus proches, plus vraies. C’BON ainsi !