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    [Gabon : Postes budgétaires] Le MNCG relance les autorités publiques

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    L’impatience monte au sein du Mouvement national des chômeurs du Gabon. Réunis, ce samedi 21 juin, en assemblée générale à Libreville, ses membres ont tiré la sonnette d’alarme face à la lenteur jugée « incompréhensible » dans l’exécution des 1 500 postes budgétaires promis par le président de la République.

    Présentée comme une mesure prioritaire pour lutter contre le chômage endémique, l’annonce de la mise à disposition de ces postes, suscite aujourd’hui plus de frustration que d’espoir pour les chômeurs. Plusieurs mois après le dépôt des dossiers aux ministères de la Santé et l’Education nationale, de nombreux demandeurs d’emploi restent sans nouvelles sur leurs éventuelles affectations. « Les chômeurs ont exigé cette assemblée pour que nous fassions le point sur l’état d’avancement des dossiers. C’était une pression légitime. », a déclaré Joël Yannick Nguema Ella, secrétaire général du MNCG.

    Traitement partiel, zones d’ombre persistantes

    D’après les révélations du secrétaire général du mouvement, deux des trois lots de dossiers prévus auraient été acheminés vers les ministères concernés, mais il en manque une  troisième et dernière vague. Sauf que, des deux premières vagues acheminées vers les ministères de la Santé et de l’Éducation nationale pour traitement, jusque-là, il semblerait qu’aucun chiffre sur le nombre de dossiers retenus n’a été communiqué aux responsables du MNCG. Un manque de transparence qui ne facilite pas la situation des concernés.

    [Gabon : Postes budgétaires] Le MNCG relance les autorités publiques

    Une situation d’autant plus préoccupante que ces recrutements font suite à une promesse présidentielle, faite le 8 août 2024, lors d’une audience au Palais présidentiel. Le Chef de l’État, s’était engagé personnellement à mettre en œuvre cette mesure exceptionnelle. Des instructions claires avaient été données, selon le MNCG, en présence du Vice-président de la République de l’époque.

    Pendant ce temps, les chiffres du chômage stagnent. Selon les données de Trading Economics, le taux est passé de 20,3 % en 2023 à 20,1 % en 2024. Une baisse marginale, qui ne reflète pas l’ampleur des besoins.

    Des mesures, une menace

    Face à cette inertie, le MNCG a décidé de hausser le ton. Plusieurs résolutions ont été adoptées : adresser une nouvelle correspondance à la présidence de la République, relancer le Vice-président de la République et solliciter des audiences auprès des ministres de la Santé et de l’Éducation nationale pour obtenir des données précises sur l’état d’avancement des dossiers.

    Le mouvement propose également que les chômeurs non qualifiés pour les métiers ciblés puissent être redéployés vers des fonctions administratives au sein des mêmes ministères, afin de ne pas laisser lettre morte une promesse présidentielle.

    Mais si ces démarches ne portent pas leurs fruits, le MNCG se dit prêt à passer à l’action. Une marche vers la présidence de la République est envisagée d’ici le 15 juillet, si aucune réponse concrète n’est apportée. « Peut-être que c’est là-bas que la solution sera trouvée » a conclu Joël Yannick Nguema Ella, visiblement déterminé à faire entendre la voix des sans-emploi.

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