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    [Gabon : Licenciement controversé à l’IMIPDG] Dérives managériales sous l’autorité du Docteur Oswald Lendoye

    Publié le
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    Alors que le gouvernement s’emploie à réhabiliter les valeurs de justice sociale et à restaurer la crédibilité de l’administration publique, un scandale à caractère social et juridique vient d’éclabousser l’Institut des maladies infectieuses Professeur Daniel Gahouma (IMIPDG).

    Selon un dossier transmis à la rédaction de Gabonclic.info le 5 juillet 2025, un licenciement jugé d’arbitraire aurait été prononcé au sein de cet établissement sanitaire, en totale violation des normes en vigueur.

    D’après les dispositions claires de l’article 64 du Code du travail en République Gabonaise, tout employeur envisageant un licenciement est tenu de convoquer au préalable le salarié concerné à un entretien formel, par notification écrite, remise contre décharge, par voie d’huissier ou, le cas échéant, par courrier électronique avec accusé de réception. Par ailleurs, l’article 56 précise que la décision de licenciement ne peut être prononcée qu’après un délai de réflexion de cinq jours ouvrables suivant ledit entretien.

    Comme une ère d’abus d’autorité à IMIPDG

    Or, dans le cas de Mme C.M.L, les faits relatés frisent l’abus d’autorité. Selon les propres déclarations de l’intéressée, elle aurait été limogée brutalement, sans notification préalable, ni explication des motifs. « On m’a remis la lettre de licenciement le jour même, le lundi 30 juin. Le lendemain, je n’avais plus accès à mon poste de travail », raconte-t-elle avec consternation. Une démarche qui, en l’état, semble bafouer les principes élémentaires du droit du travail et les droits fondamentaux de la salariée.

    [Gabon : Licenciement controversé à l’IMIPDG] Dérives managériales sous l’autorité du Docteur Oswald Lendoye

    Pire encore, ce supposé « entretien préalable » se serait tenu le jour même de l’éviction, sans la présence d’un représentant du personnel, ni d’un procès-verbal d’audition. « Je n’ai reçu ni demande d’explication ni convocation. Tout s’est fait dans le silence et la précipitation, comme si l’on voulait simplement me faire taire », confie-t-elle. Des pratiques qui suscitent de vives inquiétudes sur le respect des procédures et l’éthique managériale à l’IMIPDG.

    Une institution en proie à une gestion opaque et décriée

    Inauguré en grande pompe le 12 août 2024 par le chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema, alors président de la Transition, l’IMIPDG a été présenté comme le fer de lance du système sanitaire national, notamment dans la lutte contre les épidémies. Pourtant, depuis sa mise en service, les signaux d’alarme se multiplient. Nombre d’agents dénoncent une atmosphère délétère : absence chronique de matériel médical, rémunérations fluctuantes, primes d’astreinte attribuées de manière discriminatoire, et gestion clanique des ressources humaines. Un pamphlet revient fréquemment dans les témoignages des agents : « À l’IMIPDG, les primes, c’est à la tête du client ».

    Pour plusieurs observateurs, l’établissement est désormais perçu comme une extravagance, où règnent le népotisme, l’autoritarisme et les règlements de comptes. Des accusations graves qui remettent en question la mission même de cette structure publique censée incarner l’excellence sanitaire. Si cette affaire reste sans suite, cela pourrait être interprété comme une forme de complaisance, voire de complicité tacite, dans une gestion contraire aux principes de bonne gouvernance prônés par Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema.

    Un climat de terreur

    Selon plusieurs témoignages recueillis en interne, le moral du personnel est au plus bas. La peur d’un licenciement arbitraire paralyse les agents, qui redoutent d’être eux aussi poussés vers la sortie sans ménagement. Dans ce climat d’incertitude, la motivation s’érode et la mission de service public semble de plus en plus compromise. L’IMIPDG, conçu comme un pilier de la modernisation du système de santé gabonais, risque ainsi de devenir le symbole d’un échec managérial, miné par des pratiques autoritaires, clanique et une gouvernance peu transparente.

    Contacté par nos soins, pour donner leur version des faits, aucun membre de la direction générale n’a souhaité répondre à nos questions.

    Aussi, face à cette situation préoccupante, le silence du ministère de la Santé devient de plus en plus pesant. Comment comprendre qu’un établissement aussi stratégique puisse agir en marge des règles élémentaires du droit administratif et du droit du travail ? Le ministre Adrien Mougougou peut-il rester indifférent face à de telles dérives ?

    La Directrice générale de l’IMIPDG, Dr Oswalde Elisabeth Lendoye, était-elle pleinement informée des implications juridiques de cette procédure de licenciement ? Le service juridique et les ressources humaines ont-ils réellement respecté la légalité ? Autant de questions qui, pour l’instant, demeurent sans réponse.

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