Le jeudi 05 juin dernier, les détenus du pénitencier de la capitale ont pris part au début officiel des épreuves écrites du Certificat d’études primaires élémentaires, marquant ainsi une nouvelle étape dans leur parcours de réinsertion sociale à travers l’éducation.
Dans une salle de classe austère, mais empreinte d’espoir, stylos à la main et les regards concentrés, les candidats ont entamé les premières épreuves dans une atmosphère studieuse. Comme partout ailleurs dans le pays, l’évaluation débute avec l’épreuve de rédaction, suivie des disciplines fondamentales, telles que les mathématiques et la culture générale.
Encadrée par des enseignants détachés par le ministère de l’Éducation nationale et des responsables pénitentiaires, cette session spéciale témoigne de l’engagement des autorités publiques à garantir un accès équitable à l’éducation, même en milieu carcéral. Elle s’inscrit dans une dynamique nationale de promotion de la seconde chance par l’alphabétisation et la formation scolaire.
Une tradition bien ancrée dans l’univers carcéral
Depuis plusieurs années, l’école de la Prison centrale de Libreville constitue un espace de résilience pour de nombreux détenus. En plus du CEPE, certains candidats se présentent également aux épreuves du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), confirmant ainsi l’ancrage durable de l’éducation comme levier de réhabilitation et de réintégration dans la société. Ce dispositif éducatif contribue à redonner un sens à la détention et offre une perspective à ceux qui souhaitent reconstruire leur vie.