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    Gabon : La fin des dépenses publiques superflues avec Henri Claude Oyima au ministère de l’Economie ?

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    Poser la question, dit-on prosaïquement, c’est déjà y répondre. D’autant plus que, loin d’être une option, c’est le passage pratiquement obligé pour un partage équitable du fruit collectif. Ce changement de donne induira forcément des changements notables sur tous les plans. L’exécution des promesses de campagne du président de la République est à ce prix.

    Questions : n’est-il pas temps de mettre fin aux errements blâmables de naguère d’une classe dirigeante qui menait grand train en siphonnant les finances publiques au détriment du plus grand nombre réduit à vivre dans la pauvreté absolue ? A Libreville, le credo est désormais connu : l’heure est à l’action et à une gestion plus orthodoxe des richesses nationales. Quitte à susciter colère et récriminations pour les uns et applaudissements pour les autres qui espèrent un réel essor vers la félicité.

    Face à cette urgence, le nouveau ministre de l’Economie, Henri Claude Oyima, a l’obligation de nettoyer au karcher les écuries d’Augias.

    Peu importe l’angle d’observation, le nouveau type de fonctionnaires du Gabon de la Ve République émergera de son département ministériel. Lesquels doivent avoir en ordonnée l’éthique, et en abscisse l’orthodoxie pour permettre de résoudre l’équation du développement du Gabon. Le nerf de la guerre y étant prépondérant. Dans cette veine, selon nos informations, c’est la peur panique au sein de certaines régies financières.

    Leur train de vie dispendieux

    Bon nombre de fonctionnaires de ce département ministériel n’y dormiraient plus du sommeil du juste. Dans les quartiers sous-intégrés, les cris stridents émergent : « haro sur les fossoyeurs de la République ! Ceux-là dont les ressources officielles ne justifient nullement leur train de vie dispendieux » ; « rendez le Gabon à tous les Gabonais « ; « partagez équitablement le revenu national ! « , etc. Comment y arriver ? La méthode Henri Claude Oyima fait une classification des dépenses : essentielles, importantes et accessoires, tout en pointant des incongruités.

    En scannant le chapitre des baux administratifs, croit savoir la clameur populaire, on se rend très vite compte que certains fonctionnaires, bailleurs de l’Etat, sont plus riches que leur puissant locataire. Pas que ! Aussi curieux que cela puisse paraître, ils ont été normalement payés en lieu et place des opérateurs économiques qui ne l’ont pas été depuis cinq ans. Plus grave, sur 165 participations de l’Etat dans les entreprises publiques et privées, la rentabilité est de 0,4%, autant dire zéro ! Ce n’est pas tout ! Ces dividendes étaient logés – au détriment du Trésor public – dans les structures annexes, notamment la Caisse de dépôt et consignation ou le Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques (FGIS). Toutes les deux en situation déficitaire, dit-on ici là dans les couloirs de l’immeuble Arambo. Il y a donc urgence à ramener « tout ça » dans la caisse principale, c’est-à-dire le Trésor public, constamment sous pression pour le règlement des dépenses de l’Etat.

    Raboter certains chapitres

    Aussi, il faudra raboter certains chapitres en fonction de leur caractère, incompressible ou subsidiaire : les subventions, les compensations et les exonérations. Lesquelles échappent au Trésor public. Quant aux missions, elles doivent coller effectivement au nombre de jours effectués. Est-ce tout ? Il ne serait pas étonnant que tous les fonctionnaires de son département ministériel, mis en débet, soient démis de leurs fonctions respectives. Une telle démarche répondrait à un devoir d’exemplarité imposé à tous les dépositaires de l’autorité publique. Lesquels doivent être tenus pour responsables de la mauvaise gestion de la ressource humaine.

    Le nouveau Gabon auquel nous aspirons tous est à l’aune de ces changements. Henri Claude Oyima devra avoir la carapace solide pour supporter les cris d’orfraie et aux « fusils nocturnes », qui ne manqueront pas, des jouisseurs mafieux de la République mécontents.

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