À l’occasion de la célébration en différé de la Journée nationale de la femme, l’Association des filles mères du Gabon a organisé, le samedi 26 avril, une rencontre citoyenne à Nzeng Ayong, dans le 6ᵉ arrondissement de Libreville. L’événement a rassemblé plusieurs femmes autour de thématiques essentielles liées à leur développement personnel et à leur autonomisation.
Parmi les intervenantes de marque figuraient Pepecy Ogouliguende, députée de la transition et militante engagée pour les droits des femmes, ainsi que Lemboumba Mengue Delphine Penka, présidente du Club des jeunes femmes juristes.

Encourager l’émancipation et le retour aux valeurs traditionnelles, a été le schéma de cette rencontre. « Les objectifs poursuivis par cette rencontre sont l’émancipation de la femme, le retour aux sources des valeurs de la femme gabonaise », a souligné Haresse Kengue, présidente de l’association organisatrice. Un message fort, appuyé par l’intervention inspirante de Pepecy Ogouliguende, qui a échangé avec les participantes sur des sujets allant du leadership féminin à la gestion financière, en passant par le développement personnel.
Connaître ses droits pour mieux se défendre
De son côté, Delphine Penka Lemboumba Mengue a mis en lumière l’importance de la connaissance des droits chez les femmes gabonaises. « Beaucoup subissent des injustices parce qu’elles ne connaissent pas leurs droits, parce qu’elles ne savent pas qu’elles peuvent porter plainte et qu’en portant plainte elles n’ont pas à avoir peur, parce que la loi est de leur côté », a-t-elle déclaré. Avant de rappeler l’existence de textes juridiques fondamentaux, comme la loi sur l’élimination des violences faites aux femmes, ou encore celle relative à la lutte contre le harcèlement en milieu professionnel.

Pour Pepecy Ogouliguende, cette rencontre aurait tout aussi bien pu s’intituler « Tout est possible ». Un message d’espoir, fondé sur la conviction que le « Nouveau Gabon » ouvre de nouvelles perspectives aux femmes, à condition qu’elles sachent les saisir.