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    [Gabon : Journée mondiale de la drépanocytose] Prunelle Love, une battante face à la maladie

    Publié le
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    Ce 19 juin 2025, à l’occasion de cette affection héréditaire, Prunelle Love, jeune gabonaise, vivant avec cette maladie depuis la naissance, partage son expérience. Un témoignage fort qui met en lumière les réalités d’une affection encore trop peu comprise.

    La drépanocytose est une maladie héréditaire du sang. Les globules rouges prennent une forme anormale, ce qui empêche l’oxygène de circuler correctement dans le corps. Cela provoque des douleurs intenses, une grande fatigue et parfois des complications plus graves.

    Au Gabon, environ un habitant sur cinq est porteur du gène. Prunelle Love a été détectée porteuse de cette pathologie dès l’âge de six mois. « Je ne me souviens pas des premières crises, mais mes parents ont raconté que je me tordais de douleur », confie-t-elle.

    Vivre avec la drépanocytose demande des précautions quotidiennes : hydratation, prudence face au froid, limitation des efforts. « Dès que je sens quelque chose d’anormal, je prends mes médicaments pour éviter une crise », explique-t-elle. Grâce à cette attention, elle n’a pas eu de crise depuis deux ans, après en avoir été victime, préalablement, tous les six mois.

    Même si la maladie est connue, ce ne sont pas tous les hôpitaux qui sont assez qualifiés pour la prise en charge des patients. Certains centres sanitaires, comme les hôpitaux spécialisés des grandes endémies, sont plus qualifiés pour cette forme de pathologie. Pour le cas de Prunelle Gloire, elle explique les phases de crises possibles. Selon elle, certaines douleurs sont mal comprises ou minimisées. « C’est pourquoi je me fais suivre dans la même clinique depuis des années », dit-elle. A cela s’ajoute le coût des traitements, parfois mal couverts par l’assurance sociale : « Avant, j’avais une assurance privée. Aujourd’hui, certains médicaments ne sont plus pris en charge », explique-t-elle.

    [Gabon : Journée mondiale de la drépanocytose] Prunelle Love, une battante face à la maladie

    Outre la douleur, Prunelle a dû faire face à la stigmatisation : rejet à l’école, licenciement au travail, remarques blessantes. « On m’a traitée de sorcière… On disait que je ne dépasserais pas 20 ans », se souvient-elle.  Aujourd’hui, elle s’engage dans la sensibilisation et encourage les tests d’électrophorèse pour éviter la transmission de la maladie. « La drépanocytose est génétique. Il faut connaître son statut », conseille-t-elle.

    Son message aux jeunes malades est aussi clair : « Ne baissez pas les bras. La drépanocytose ne vous définit pas. Vivez pleinement et soyez des témoins vivants. » Un témoignage fort, en cette Journée mondiale, qui rappelle que derrière cette maladie invisible, il y a des vies, des luttes.

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