Lors de sa récente visite, le 26 juin dernier, au point kilométrique 8 (PK8) du réseau ferroviaire, le ministre d’État, ministre des Transports, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, a pu constater de visu l’ampleur d’une problématique préoccupante : l’occupation sauvage et non maîtrisée au fil du temps en bordure de la voie ferrée.
Des constructions anarchiques, principalement des habitations précaires et des commerces de fortune s’étendent désormais jusqu’à moins de cinq mètres des rails, alors que la réglementation impose un recul minimal de 15 mètres. Ce phénomène n’est pas un simple problème local, mais reflète un défi national majeur lié à l’aménagement du territoire et à la gestion des infrastructures publiques.
Cette urbanisation non planifiée, souvent tolérée dans le passé, entre en conflit direct avec la nécessité de préserver des espaces ferroviaires sécurisés. Le développement urbain doit impérativement s’inscrire dans un cadre réglementaire clair afin de garantir la protection des populations riveraines mais aussi la fluidité et la sécurité du trafic ferroviaire.
Sécurité ferroviaire en péril
Le ministre des Transports a souligné que le respect strict des normes de sécurité est essentiel pour prévenir tout risque d’accident ou d’incident. Car selon, le patron des transports : « Il en va de la vie des populations ». L’installation de constructions illégales à proximité immédiate des rails représente un danger accru, tant pour les habitants que pour les opérations ferroviaires, en particulier dans un contexte où la vétusté des rails de cette voie ferrée a montré ses limites.
Vers une action gouvernementale plus rigoureuse
Face à cette situation, le gouvernement, sous la conduite ferme du ministre des Transports, de la Marine marchande et de la logistique, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, réaffirme sa volonté d’appliquer, sans compromis, la réglementation en vigueur. Une meilleure planification urbaine, associée à un contrôle rigoureux et à la collaboration entre autorités locales, forces de l’ordre et exploitants ferroviaires, apparaît désormais comme une nécessité absolue pour concilier développement territorial et sécurité ferroviaire.