Le jeudi 13 février dernier, l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale, par la voix de sa secrétaire permanente Cynthia Lays Amorissani, a tenu une conférence de presse en présence de plusieurs membres duparti. Dans une annonce, Cynthia Lays Amorissani a balayé d’un revers de la main les déclarations du procureur de la République sur l’affaire d’inceste présumé impliquant son leader, Hervé Patrick Opinagah en brandissant un document en guise de preuve.
Depuis l’éclatement de cette affaire qui passionne l’opinion publique, chaque mois apporte son lot de rebondissements dignes d’un scénario hollywoodien. Entre la supposée victime qui, lors d’une interview accordée à Gabon Média Time, a rejeté les accusations contre HPO et les affirmations de sa mère de celle-ci qui maintient le contraire, il devient difficile de démêler l’écheveau.
Selon les professionnels du droit, la preuve est l’élément clé de toute procédure judiciaire. L’UDIS a présenté un document qui serait issu d’une enquête menée par un huissier de justice et qui démontrerait que la mère de la présumée victime aurait déposé plainte plusieurs jours bien après le début de l’affaire. Fort de ces informations, le parti politique dénonce une possible « instrumentalisation » de la justice.
Depuis cette sortie médiatique, il n’y a eu aucune réaction de la part de la justice et de l’ex-compagne de l’ancien ministre des Mines. De nombreuses questions restent alors en suspens : quelles seront les prochaines révélations ? Quand cette affaire connaîtra-t-elle son épilogue ? Hervé Patrick Opiangah réapparaîtra-t-il ou poursuivra-t-il sa vie de fugitif en attendant un dénouement heureux ?
Pour l’heure, une chose est certaine, de nombreux Gabonais employés dans ses entreprises souffrent de cette situation, tant ils sont les victimes collatérales de cet imbroglio judiciaire.