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    Esprit Saint, souffle nouveau : quand la Pentecôte interpelle les consciences au Gabon

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    En ce jour de feu et de grâce, la Pentecôte ne nous invitait pas seulement à prier, mais à changer radicalement ? À renoncer aux passions mondaines pour accueillir l’Esprit de Vérité ? Car nul ne peut servir deux maîtres (Mt 6,24). A la Mission Saint-Pie X, outre les premiers communiés, les Chrétiens ont célébré dans l’allégresse ce jour exceptionnel.

    En ce dimanche de Pentecôte, les fidèles se rassemblent dans les églises, les cœurs tournés vers le ciel, dans l’attente du souffle promis : l’Esprit Saint, ce Consolateur que le Christ avait annoncé avant son Ascension. « Vous recevrez une force, celle de l’Esprit Saint, qui viendra sur vous » (Ac 1,8).

    Ce jour n’est pas une simple commémoration liturgique. Il est un mystère vivant, un feu qui descend pour purifier, enseigner et envoyer.

    Esprit Saint, souffle nouveau : quand la Pentecôte interpelle les consciences au Gabon

    Les Prêtres à la sortie de l’Eglise.

    Mais l’Esprit Saint ne descend pas sur un cœur partagé. « N’aimez pas le monde, ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui » (1 Jn 2,15). Le chrétien ne peut vivre en compromission avec le péché, en entretenant des passions désordonnées, des ambitions dévorantes, ou en s’attachant aux vanités qui séduisent mais ne sauvent pas.

    Recevoir l’Esprit Saint, c’est faire de sa vie un temple. Or, « quel rapport entre le temple de Dieu et les idoles ? » (2 Co 6,16). C’est ici que la Pentecôte prend toute sa puissance : elle est un appel à la conversion radicale, au renoncement aux œuvres de la chair (Gal 5,19-21), pour marcher dans la nouveauté de l’Esprit. Car « là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté » (2 Co 3,17).

    Esprit Saint, souffle nouveau : quand la Pentecôte interpelle les consciences au Gabon

    une scène de la cérémonie de ce dimanche.

    Le chrétien ne peut donc courir après la reconnaissance du monde, les plaisirs faciles, l’esprit de compétition et de domination, et espérer dans le même temps être rempli de l’Esprit de douceur, de vérité, d’humilité et de charité. La Pentecôte est un moment de séparation : entre ceux qui vivent selon l’Esprit et ceux qui vivent selon la chair (Rm 8,5).

    Quand la Pentecôte éclaire notre vivre-ensemble – souffle d’engagement pour le pays

    Aujourd’hui plus que jamais, la Pentecôte doit dépasser les murs de l’Église. Ce n’est pas seulement un évènement spirituel, mais aussi un message social et politique fort. Le feu de l’Esprit ne descend pas pour nourrir des émotions passagères. Il vient pour transformer les cœurs… et les sociétés.

    Comment gouverner avec droiture si l’on n’est pas animé par l’Esprit de vérité ?
    Comment prétendre bâtir une nation juste, si l’on aime la corruption, le mensonge, le favoritisme, la haine ? « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal » (Is 5,20).
    Les dirigeants, les chefs, les cadres, mais aussi chaque citoyen, sont invités à faire silence en eux-mêmes, à laisser place à l’Esprit. Car un peuple sans inspiration divine est un peuple sans direction.

    Esprit Saint, souffle nouveau : quand la Pentecôte interpelle les consciences au Gabon

    Une vue du déroulement de la messe.

    L’Esprit Saint est l’Esprit de discernement, de service, de justice. Il est la force qui pousse à se soucier de l’autre, à bâtir une société où la vérité n’est pas étrangère à l’action politique, où l’on ne sacrifie pas le bien commun pour des intérêts égoïstes.
    « Le fruit de l’Esprit est amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur, maîtrise de soi » (Gal 5,22). Voilà les valeurs que devrait incarner toute autorité publique. Voilà le socle d’un développement vrai et durable.

    La Pentecôte devient donc un acte de refondation morale. Elle nous rappelle que sans Esprit, il n’y a pas de vision. Sans conversion, il n’y a pas de reconstruction. Et sans amour, il n’y a pas de nation. Elle appelle à un sursaut collectif, à une nouvelle manière de gouverner, de travailler, de cohabiter, à la lumière de Dieu.

    Le feu qui purifie, pas celui qui détruit

    En ce jour de Pentecôte, laissons-nous embraser non par la colère ou la vanité, mais par le feu de l’Esprit qui éclaire et sanctifie. Que ce souffle divin traverse les cœurs des jeunes, inspire les familles, purifie les institutions et ranime les espérances.

    « Viens, Esprit Saint, renouvelle la face de la terre ! » (Ps 104,30). Que cette prière devienne notre cri collectif pour un Gabon plus juste, plus spirituel, plus fraternel.

    Car aimer les choses du monde, c’est se fermer au souffle d’en haut. Mais se dépouiller pour Dieu, c’est devenir feu pour les autres.

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