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    Au lendemain de la décision de la CIJ dans le conflit frontalier Gabon-Guinée équatoriale : Régis Onanga Ndiaye et Hermann Immongault convoqués par les représentants du peuple

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    Les ministres des Affaires étrangères et de l’Intérieur expliqueront aux représentants du peuple le détail de cet arrêt et ses suites. D’autant plus que depuis lors, les interprétations diverses et variées de cette décision de la Cour internationale de justice inondent la toile.

    Le lundi 19 mai 2025, la Cour internationale de justice a rendu l’arrêt dans le différend frontalier entre le Gabon et la Guinée équatoriale. Aussi, depuis lors, tout ou presque est allé dans tous les sens. La technicité du dossier ne favorise pas sa compréhension.

    Du coup, pour voir clair, les membres du bureau du Sénat – avant leur séance plénière du mardi dernier – ont tenu deux réunions statutaires. La décision de l’une d’elles a été d’interpeller les ministres des Affaires étrangères et celui de l’Intérieur pour une audition. Pour Jean-Robert Goulongana : « Il a été décidé effectivement d’interpeller le ministre des Affaires étrangères pour qu’il vienne présenter à la Haute chambre le point de vue du gouvernement, s’agissant notamment des suites à donner à l’arrêt de la Cour internationale de justice. Il a également été décidé d’entendre le ministre de l’Intérieur sur la situation globale des frontières entre le Gabon et ses pays voisins », a souligné le 1er secrétaire du Bureau du Sénat de la transition.

    Pour mémoire, l’audience de la CIJ sur le différend terrestre, maritime et sur les îles Mbanié, Cocotiers et Conga s’est déroulée le 19 mai 2025 à partir de 15h. S’agissant de l’existence de la convention de BATA de 1974, laquelle semblait avoir résolu les questions non réglées entre l’Espagne et la France, la Cour a estimé que n’ayant reçu du Gabon qu’une copie et non un original et surtout que le Gabon et la Guinée équatoriale n’ont jamais évoqué pendant des longues années, ladite convention dans leurs relations, celle-ci n’a pas  d’existence et ne saurait faire droit entre les parties.

    Les conséquences sur les différents points ci-dessus énumérées sont les suivantes :

    1) la souveraineté sur les îles MBANIE et cocotier revient à la Guinée équatoriale en application du principe de succession d’Etat car jusqu’en 1968 elles appartenaient à l’Espagne.

    2) que la convention de 1974 étant inexistante, la frontière terrestre  reste celle tracée en 1900. Par conséquent, plusieurs villes et villages qui ont été rattachés en Guinée équatoriale reviennent au Gabon. C’est le cas  entre autres de Mongomo, Ebebeyine et de plusieurs villages situés le long de la rivière Nkie

    3) que la convention de 1974 étant inexistante selon la CIJ, la frontière maritime reste à définir.

    Dans tous les cas, les Gabonais attendent les explications détaillées des membres du gouvernement lors de leur audition au Sénat.

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