Saisie par un certain nombre de candidats à la présidentielle du 12 avril prochain, la Cour constitutionnelle a rendu son verdict ce vendredi après-midi. De tous les recours, quatre seulement ont eu gain de cause. Celui du syndicaliste Jean-Rémy Yama, le plus médiatisé, n’a guère prospéré.
Attendue jeudi dernier, c’est finalement vendredi après-midi que la Cour constitutionnelle a vidé le contentieux suite aux saisines déposées à son greffe par des candidats à l’élection présidentielle recalés par la Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER) lors de l’examen des dossiers de candidature par cette entité du ministère de l’Intérieur en charge de la gestion des élections.
Ainsi que le prévoit le Code électoral, les candidats non retenus avaient la latitude de saisir la Haute juridiction politique pour d’éventuels recours. Ce que plusieurs d’entre eux ont fait en déposant des requêtes au greffe de cette institution.
De toutes les requêtes déposées, seules quatre d’entre elles ont prospéré. Il s’agit de celles de Thierry Michel N’goma, Alain Simplice Boungoueres, Axel Shopen Ibinga et Zenaba Gninga Chaming. En revanche, les recours de Jean Rémy Yama, Marlène Fabienne Essola Efoutame, Marion Nadia N’negueMintsa, Boris Ibela, Guy Steve Toure Retondah et Michel Ongoundou Loundah ont été jugées irrecevables par la Cour constitutionnelle.
Avec ces repêchages, les candidats à la présidentielle du 12 avril prochain passent de quatre à huit (8) dont une femme, Zenaba Gninga Chaming, au demeurant la plus jeune candidate, puisqu’elle n’est âgée que de 36 ans (Nous y reviendrons).