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    Ministres – députés au Gabon : l’ultimatum de démission est lancé

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    Lors d’une déclaration à la presse, le ministre de la Réforme et des relations avec des institutions, François Ndong Obiang, a appelé le 3 novembre, les membres du gouvernement élus députés à déposer leurs lettres de démission auprès du président de la République, chef de l’État et chef du Gouvernement. Une démarche à effectuer avant l’installation des bureaux des deux Chambres du Parlement, prévue le 17 novembre pour l’Assemblée nationale et le 24 décembre pour le Sénat.

    Cette décision s’appuie sur l’article 73 de la Constitution, qui dispose que « les fonctions de membre du Gouvernement sont incompatibles avec l’exercice d’un mandat parlementaire ». Comme l’a précisé le ministre, « les ministres concernés devront donc, dès la publication officielle du chronogramme, présenter leur démission auprès du Président de la République, chef de l’État, chef du Gouvernement ».

    Une pratique républicaine

    Il faut rappeler que cette pratique n’a rien d’inédit. Dans la tradition républicaine, après chaque élection législative, le gouvernement remet sa démission pour permettre la formation d’une nouvelle équipe.

    Mais dans le cas du Gabon, la situation se distingue par un élément institutionnel majeur : le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, cumule les fonctions de chef de l’État et de Chef du Gouvernement. En conséquence, il ne peut, lui, présenter la démission de son gouvernement. Seuls les ministres élus parlementaires sont donc appelés remplir cette obligation personnellement.

    Une démission sans exclusion du pouvoir exécutif

    Le fait de quitter le gouvernement pour siéger au parlement ne signifie pas pour autant une rupture définitive avec l’exécutif. Après avoir prêté serment, un élu peut à nouveau être nommé ministre. Dans ce cas, son suppléant assure sa représentation au parlement, garantissant ainsi la continuité du travail législatif.

    Au-delà de cette clarification institutionnelle, cette décision vise à éviter toute confusion entre les pouvoirs et à préserver l’équilibre entre les fonctions exécutive et législative, principe fondamental de toute gouvernance démocratique.

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