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    Investiture du président de la République du Gabon Brice Clotaire Oligui Nguema : la Nation en communion avec son destin

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    Il y a des jours qui dépassent l’Histoire, des instants qui transforment un peuple en nation, un homme en symbole. Le 3 mai 2025, au stade d’Angondjé, Brice Clotaire Oligui Nguema a prêté serment devant les vivants et les ancêtres, sous les chants d’un peuple en liesse et les regards du monde. Le Gabon est entré dans la Cinquième République, avec l’âme d’un peuple uni, debout, libre.

    Ils sont venus des quatre coins de Libreville et ont afflué vers Akanda, remplissant le stade d’Angondjé comme on remplit une promesse. Plus de 40 000 Gabonais réunis, portés par la même ferveur, pour vivre ce moment fondateur : l’investiture de Brice Clotaire Oligui Nguema comme président de la République gabonaise.

    Ce 3 mai 2025 n’était pas un jour comme les autres. Il était une réponse vivante aux 94,85 % de suffrages qui l’ont porté à la tête de la Nation. Un plébiscite, une confiance totale. En choisissant le stade d’Angondjé — et non le palais présidentiel — Oligui Nguema a voulu montrer une chose simple mais puissante : le pouvoir appartient au peuple. Il a voulu descendre du marbre pour fouler la terre, être entouré, aimé, vu. Là où d’autres se seraient réfugiés dans la solennité des ors du palais présidentiel, lui a préféré la chaleur du peuple, les cris, les larmes, les chants, les tambours.

    Investiture du président de la République du Gabon Brice Clotaire Oligui Nguema : la Nation en communion avec son destin

    La joie des Gabonais au stade hier.

    Ce lieu n’était pas neutre. Le Stade de l’Amitié, souvent théâtre de performances sportives, est devenu sanctuaire de la République. Il a permis d’accueillir non seulement les citoyens, mais aussi les symboles vivants de la Nation : la jeunesse, les anciens combattants, les femmes, les leaders coutumiers, tous présents, unis, comme pour former le cœur battant de cette Cinquième République.

    Un président fédérateur au cœur du concert africain

    Jamais auparavant une investiture présidentielle au Gabon n’avait rassemblé autant de figures emblématiques du continent. En un seul lieu, en un seul moment, Brice Clotaire Oligui Nguema a réussi l’exploit diplomatique d’unir l’Afrique centrale et bien au-delà. Assis, côte à côte, Obiang Nguema Mbasogo de la Guinée équatoriale, Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville, Paul Kagamé du Rwanda, Félix Tshisekedi de la République Démocratique du Congo, Bassirou Diomaye Faye du Sénégal, Mahamat Idriss Déby Itno du Tchad, Faustin-Archange Touadéra de la Centrafrique, Mamadi Doumbouya de Guinée, Umaro Sissoco Embalo de Guinée-Bissau, Adama Barrow de Gambie, et John Dramani Mahama du Ghana étaient présents. Même Jacob Zuma l’ancien président de l’Afrique du Sud, n’a pas voulu rater un tel évènement. Un véritable concert panafricain, rare et historique.

    Investiture du président de la République du Gabon Brice Clotaire Oligui Nguema : la Nation en communion avec son destin

    L’assistance venue des quatre coins du monde.

    Le symbole est fort. Très fort. Le stade d’Angondjé a, pour un jour, été bien plus qu’une arène sportive. Il a mérité son nom de Stade de l’Amitié. Car c’est là, en ce lieu, que des pays parfois divisés par l’histoire et les tensions ont vu leurs chefs d’État se donner l’accolade. Même si l’on n’a pas vu d’embrassade directe entre le Rwanda et la RDC, la simple présence de Paul Kagamé et Félix Tshisekedi dans les gradins du même événement est déjà un exploit diplomatique signé Oligui Nguema. Des pourparlers discrets en coulisses ? Peut-être. Mais le geste est là, fort, parlant.

    Et puis, ce moment inoubliable : Brice Clotaire Oligui Nguema tendant le flambeau indigène gabonais à Mamadi Doumbouya dont le pays, la Guinée-Conakry, poursuit sa transition, comme un passage de relais entre deux peuples frères, deux trajectoires de refondation. Plus qu’un symbole, un pacte silencieux entre les générations africaines en quête d’émancipation.

    Une investiture entre la République et les ancêtres

    Il aurait pu choisir la froideur du protocole, l’asphalte du pouvoir administratif. Il a préféré une alliance rare et magistrale : celle du droit républicain et de la mémoire ancestrale. Après avoir prêté serment devant la Cour constitutionnelle, les parlementaires et d’autres institutions, Brice Clotaire Oligui Nguema a aussi reçu les symboles traditionnels du commandement : la canne du chef, la torche de l’éclaireur, la sagaie du guerrier, la peau sacrée de la Panthère, les incantations des sages.

    Ce n’est pas anodin. Là où d’autres se sont contentés du formalisme institutionnel, lui a convoqué l’invisible. Il a fait appel aux esprits, aux totems, aux aïeux. Il a renoué le lien brisé entre l’État moderne et les fondations spirituelles du peuple gabonais. Dans une société marquée par la profondeur des traditions, cet acte a résonné comme une réconciliation. Une réparation. Un retour au socle.

    La fumée des herbes sacrées, les prières murmurées aux quatre points cardinaux : tout disait que cette investiture était bien plus qu’un changement de président. C’était une renaissance de la Nation. Et il l’a dit dans son discours d’investiture en ces termes : « L’homme qui se tient aujourd’hui devant vous ne célèbre ni sa victoire, ni celle d’une ethnie. Il veut rendre hommage à la renaissance d’une nation. »

    Un serment pour le futur, un pacte de l’espérance

    Le 3 mai 2025 ne s’oubliera pas. Il appartient désormais à l’imaginaire collectif. Il est une étoile dans la constellation de l’Histoire gabonaise. Brice Clotaire Oligui Nguema n’a pas simplement pris le pouvoir. Il a pris la main de son peuple. Et ensemble, ils ont marché, dignes et fiers, vers la Cinquième République. Une République où le sacré et le politique, l’Afrique et le monde, l’ancien et le nouveau, ne s’opposent plus mais coexistent. Une République où l’homme d’État est aussi un fils du village, un frère d’armes, un père de la patrie. Oui, ce 3 mai 2025, le Gabon s’est levé. Non pas pour regarder un président, mais pour voir naître une espérance.

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