Le Conseil des ministres tenu le 4 juin 2025 a adopté un décret clé pour l’organisation des échéances électorales de cette année. Ce texte fixe les dates de convocation du collège électoral ainsi que les périodes de campagne pour les élections législatives, municipales et départementales prévues en septembre et octobre.
Comme l’avait annoncé le chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, lors de son investiture le 3 mai dernier, le collège électoral sera convoqué le samedi 27 septembre 2025 pour le premier tour des élections des députés. Le second tour se tiendra le samedi 11 octobre.
La campagne électorale pour le premier tour des législatives s’ouvrira le mercredi 17 septembre à 00 h et s’achèvera le vendredi 26 septembre à minuit. Celle du second tour se déroulera du mercredi 1er octobre au vendredi 10 octobre à minuit.
Les élections des membres des Conseils municipaux et départementaux se tiendront également le 27 septembre, en un tour unique. La campagne s’étendra sur la même période que celle du premier tour des législatives, du 17 au 26 septembre.
Un cadre juridique marqué par des exigences de représentativité
En complément des dispositions du décret, certaines obligations prévues par le Code électoral gabonais encadrent les candidatures. Le texte impose notamment des quotas afin de favoriser une meilleure inclusion sociale et politique : les listes présentées par les partis politiques, groupements ou candidats indépendants doivent comprendre au minimum 30 % de femmes et 20 % de jeunes parmi les titulaires.
Les montants du cautionnement à verser pour les candidatures varient selon le mandat. Ils sont fixés à un million de francs CFA pour les députés et sénateurs, et à 350 000 francs CFA pour les conseillers municipaux et départementaux.
Vers un scrutin, second test
Ce cycle électoral s’inscrit dans un contexte politique particulier, marqué par la volonté affirmée des autorités de restaurer les institutions. Ces scrutins représenteront ainsi un second test décisif après l’élection présidentielle du 12 avril dernier, pour évaluer la crédibilité du processus en cours, tant au niveau national qu’international.
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