Longtemps en position dominante sur le marché de l’internet domestique dans le pays, Canal Box, produit du groupe Vivendi, voit aujourd’hui son hégémonie remise en question. Jadis prisée pour sa rapidité et sa simplicité d’installation, la box 4G de Canal séduit désormais moins. En cause : un service après-vente jugé défaillant et l’émergence d’une alternative sérieuse, proposée par Airtel.
Une ascension rapide, une chute amorcée. En effet, lors de sa pénétration du marché gabonais, Canal Box avait su s’imposer comme une solution innovante, facilitant l’accès à Internet haut débit dans de nombreuses entreprises et foyers. Portée par la montée en puissance des usages numériques, notamment sur les réseaux sociaux, elle répondait à un besoin réel. Mais aujourd’hui, la grogne monte chez les abonnés. Retards d’intervention, panne non prise en compte dans la facturation, coupures fréquentes et dépendance totale à l’électricité ternissent son image.
Des délais d’intervention exaspérants
Nombreux sont les clients qui dénoncent un service technique lent et peu réactif. Lorsqu’une panne survient, l’attente peut durer plusieurs jours, voire une semaine. Et malgré les désagréments subis, aucune compensation n’est proposée. Résultat : les abonnés paient un mois complet pour un service partiellement rendu. De plus, en cas de coupure d’électricité, l’appareil devient inutilisable, aggravant encore la frustration.
Airtel contre-attaque avec une box 4G illimitée sans fil
Face à ce constat, Airtel frappe fort avec une solution qui semble taillée pour séduire les utilisateurs exigeants. Son nouveau routeur 4G sans fil, à la fois mobile et illimité, cumule les atouts : pas d’installation complexe, autonomie de batterie jusqu’à 4 heures et surtout, une simplicité d’utilisation remarquable. Il suffit d’insérer une carte SIM, d’activer un forfait, et le tour est joué. Un soulagement pour de nombreux ménages confrontés aux coupures régulières de courant.
Lancée récemment, cette box s’arrache comme des petits pains dans les points de vente de l’opérateur. À telle enseigne qu’on assiste, progressivement, à un transfert de clientèle.