Depuis le mercredi 8 janvier 2025, les coupures d’électricité dans plusieurs quartiers de Libreville ont atteint un nouveau seuil critique, passant d’une à parfois trois, voire quatre par jour. Une situation qui plonge les consommateurs dans un désarroi sans précédent, notamment dans des quartiers comme Okala, où commerçants et résidents ne savent plus à quel saint se vouer.
Alors que le général Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la Transition, avait promis de redonner leur dignité au peuple gabonais, la crise énergétique s’impose désormais comme l’un des chantiers les plus urgents. Dans d’autres pays, la question des délestages appartient déjà au passé. Au Gabon, elle demeure une réalité quotidienne, bouleversant le rythme de vie des citoyens, avec des coupures qui affectent aussi bien l’électricité que l’approvisionnement en eau.
Si une coupure quotidienne était déjà difficile à supporter pour les ménages et les entreprises dépourvus de groupes électrogènes, la multiplication des interruptions à deux, voire trois par jour dans certains quartiers exacerbe le climat déjà délétère. Les conséquences sont multiples. On peut citer la destruction des appareils électroménagers exposés aux fluctuations de courant, la perte de certains aliments, particulièrement pour les ménages et commerçants dépendant des réfrigérateurs et la paralysie des activités économiques, affectant autant les petits commerces que les grandes entreprises.
Pour l’heure, les Gabonais continuent de vivre au rythme des coupures, espérant que des solutions concrètes soient rapidement trouvées.