- Publicité -spot_img
More
    spot_img
    AccueilActualitéEconomie Et s’il fallait un banquier pour gérer enfin l’argent du peuple ?

    [Chronique satirico-réaliste] Et s’il fallait un banquier pour gérer enfin l’argent du peuple ?

    Publié le
    - Advertisement -

    Entre conflits d’intérêts et intérêts du pays, Henri-Claude Oyima ouvre une troisième voie : celle du pragmatisme absolu. N’est-il pas temps, face à la paupérisation galopante de notre société, de faire de l’économie et non plus gérer les deniers publics par des dépensiers sans vergogne.

    Le pays a été confronté pendant longtemps à une mauvaise gouvernance à plusieurs niveaux malgré les efforts de certains tellement qu’on ne retrouvait plus ni les budgets, ni les résultats. Aujourd’hui, le pays tente autre chose : confier l’argent… à quelqu’un qui sait ce que c’est.

    Henri-Claude Oyima, président du groupe BGFI, a été nommé ministre d’État en charge de l’Économie, des finances, des participations, de la dette et de la lutte contre la vie chère. Et certains s’indignent : « Il est à la fois banquier et ministre ? Mais c’est un scandale ! »

    Un scandale… ou une solution ?

    Gérer l’État comme une entreprise ? Enfin.

    Les critiques dénoncent un mélange des genres. Et alors ? On a essayé la séparation des pouvoirs, on a eu la séparation des responsabilités. Et des résultats ? On les cherche encore.

    Aujourd’hui, l’État est endetté, les prix explosent, les caisses sont vides. Il fallait un pompier. Le président de la République a appelé un professionnel : un homme qui sait faire des bilans, lever des fonds, maîtriser un tableau Excel et faire trembler la Banque mondiale.

    Le vrai conflit, ce n’est pas d’intérêts. C’est d’incompétence.

    Et puis, soyons honnêtes : est-ce qu’un ministre “neutre”, “moralement irréprochable” mais techniquement dépassé, a-t-il jamais fait baisser le coût du riz ?

    Le peuple veut des résultats, pas des saints. Et si le prix à payer pour remettre le pays à flot, c’est d’avoir un homme puissant, influent, connecté, et… double casquette ? Qu’il en soit ainsi.

    D’ailleurs, au Gabon, on a déjà vu des ministres qui ne savaient même pas lire un contrat. Au moins, lui, il les écrit.

    BGFI : menace ou garantie ?

    Certains crient au danger : « Et s’il favorisait sa banque ? » Mais si sa banque échoue, le pays échoue. Et s’il réussit, tout le monde gagne.

    « Il va se faire des marchés publics ! » – Peut-être.

    « Il va orienter les placements d’État ! » – Probablement.

    Mais au moins, il saura où va l’argent. Et ça, c’est déjà un progrès.

    Un choix qui divise les élites… mais pas le bon sens

    Dans les salons feutrés, on débat. Dans les quartiers populaires, on observe. Et certains commencent à dire : « Si c’est lui qui faisait monter les prix avant… peut-être qu’il sait comment les faire redescendre. »

    Et si, au fond, cette double casquette était notre meilleure chance de faire cohabiter l’intérêt public et la rigueur privée ? Après tout, cela fait 30 ans qu’on confondait les deux en cachette. Autant l’assumer franchement.

    Conclusion : le vrai courage, c’est de faire confiance à ceux qui savent.

    Ceux qui hurlent au conflit d’intérêts veulent-ils vraiment qu’on retourne à l’ère des ministres de courtoisie, qui parlent bien mais gèrent mal ?

    Non ! Le peuple est fatigué des discours. Il veut un pays qui fonctionne. Et peut-être que ce fonctionnement passera par ceux qui, jusqu’ici, regardaient le système de l’extérieur… mais le finançaient. Le président de la République gagnerait à ne pas succomber aux bruits des sirènes de ceux-là mêmes qui crient au loup. En réalité, et il faut le dire avec gravité, quand il y a un flou, c’est qu’il y a un loup.

    Son passage ce lundi à 1h du matin dans la zone de Plaine Orety, Derrière L’Assemblée nationale, Ambassade de Chine et de Russie, montre à quel point le dossier du foncier et des bassins-versants est irrigué d’intrigues par notre administration et ce depuis plusieurs des années. Brice Clotaire Oligui Nguema hérite d’un pays par terre. Pour le relever, il lui faut des femmes et des hommes qui n’ont pas faim.

    Henri-Claude Oyima, c’est ça : le banquier qui met sa puissance au service de l’État.

    Et si le Gabon tenait, enfin, son ministre… rentable ?

    - Publicité -

    LAISSER UN COMMENTAIRE

    S'il vous plaît entrez votre commentaire!
    S'il vous plaît entrez votre nom ici
    Captcha verification failed!
    Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!

    Articles Similaires

    - Publicité -

    DERNIÈRES PUBLICATIONS

    - Publicité -
    - Publicité -
    - Publicité -
    - Publicité -
    spot_img