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    AccueilSociétéSantéSanté : Des patients guéris sans opération ni chimiothérapie du Cancer

    Santé : Des patients guéris sans opération ni chimiothérapie du Cancer

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    Un essai clinique du dostarlimab montre qu’il est possible de guérir de certaines tumeurs sans chirurgie, en ciblant une mutation rare, offrant ainsi un nouvel espoir contre des cancers jusque-là difficiles à traiter.

    Il y a encore vingt ans, l’idée de traiter des tumeurs importantes sans chirurgie relevait de l’impossible. Les cancers du rectum, de l’estomac ou de l’œsophage impliquaient alors des traitements lourds : ablations d’organes, colostomies permanentes, chimiothérapie. Mais une avancée récente, rapportée par The New York Times et relayée par la journaliste Émilie Staeger dans Slate Santé, pourrait bien bouleverser ces pratiques.

    Au Memorial Sloan-Kettering Cancer Center (MSKCC) de New York, un essai clinique mené sur 103 patients a testé le dostarlimab, un anticorps monoclonal, administré à des personnes atteintes de tumeurs présentant une déficience dans la réparation de l’ADN. Les résultats dépassent les attentes : chez 49 patients atteints d’un cancer du rectum, la tumeur a complètement disparu, sans récidive cinq ans plus tard. Sur les 54 autres patients souffrant de cancers de l’estomac, de l’œsophage, du foie, de l’endomètre, des voies urinaires… , 35 ont également vu leur tumeur disparaître. Seuls cinq cas ont connu une rechute, mais quatre parmi eux sont aujourd’hui en rémission après un traitement complémentaire.

    Une arme ciblée contre des tumeurs vulnérables

    Cette efficacité remarquable repose sur un mécanisme précis : les tumeurs concernées sont incapables de réparer leur propre ADN, ce qui les rend plus reconnaissables par le système immunitaire. Mais pour se protéger, ces cellules cancéreuses érigent un « bouclier » qui empêche les défenses immunitaires de les attaquer. Le dostarlimab agit en neutralisant ce bouclier, permettant au système immunitaire d’éliminer la tumeur, comme l’explique The New York Times.

    Cette prouesse a toutefois un coût : chaque dose revient à environ 11.000 dollars (près de 9.600 euros), et le protocole prévoit neuf perfusions sur six mois. De plus, seuls certains cancers, notamment ceux du rectum ou de l’utérus, sont pour l’instant éligibles, selon des critères très stricts.

    Pour l’heure, seuls 2 à 3 % des patients atteints de cancer présentent cette mutation génétique rare. Mais les chercheurs espèrent désormais étendre l’usage du dostarlimab à d’autres types de tumeurs, avec l’ambition de rendre cette immunothérapie accessible à un plus grand nombre de patients.

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