Le deuxième vice-président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et président du Réseau IVLP USA-Gabon, s’est imposé comme une voix incontournable dans le débat sur la réforme électorale. Invité en tant que personne-ressource par les parlementaires, il a prononcé, le 11 janvier 2025, une intervention axée sur la nécessité d’une gouvernance électorale fondée sur la transparence et l’inclusion.
Depuis le 10 janvier 2025, une session extraordinaire du Parlement de transition est en cours pour examiner le projet de loi portant sur le futur code électoral. Ce moment clé a vu les 168 parlementaires entamer l’analyse du projet de loi organique, une étape cruciale dans la quête d’un régime civil renforcé et légitime. Au cours de son allocution, Nicaise Moulombi a mis en avant trois principes fondamentaux qui peuvent transformer la gouvernance électorale au Gabon : la probité et l’indépendance, la mise à jour régulière et transparente des listes électorales et la distribution équitable et rigoureuse des cartes électorales.
Le nouveau code électoral, dont les dispositions couvriront tous les types de scrutins – présidentiels, législatifs, locaux, sénatoriaux et référendaires – doit répondre aux aspirations profondes du peuple gabonais. Conscient de cette nécessité, Nicaise Moulombi a également formulé une série de recommandations concrètes qui témoignent de son engagement pour une gouvernance moderne et équitable. Parmi ces propositions figurent : la formation et la professionnalisation des commissions électorales, locales et consulaires ; l’organisation optimale des bureaux de vote et la gestion fluide des scrutins ; la définition stricte des critères de candidature, pour limiter les abus et renforcer la représentativité.
Afin de garantir une répartition équitable des ressources, Nicaise Moulombi a plaidé pour un encadrement strict du financement des campagnes électorales. Il a insisté également sur l’importance de l’observation électorale nationale et internationale, pour assurer la transparence et la légitimité des processus, en évitant les dysfonctionnements observés en 2023. Enfin, le Vice-président du CESE propose une gestion impartiale des contentieux électoraux, pilier d’une justice équitable et d’une paix sociale durable. Ces propositions traduisent une vision stratégique et audacieuse de la société civile, qui entend jouer un rôle essentiel dans le renouveau démocratique du pays.