La présidente du Réseau national des femmes médiatrices de paix du Gabon, s’est lancée, ces derniers jours, dans une tournée de visite des centres d’enrôlement à travers plusieurs localités du pays, soulignant l’importance de l’enrôlement sur les listes électorales.
Les campagnes de sensibilisation menées par le ministère de l’Intérieur semblent avoir porté leurs fruits. Elisabeth NgouaMbina, qui a sillonné le pays lors de cette dernière semaine d’enrôlement, constate avec satisfaction un véritable changement : « Après la campagne de sensibilisation, les gens viennent d’eux-mêmes. Ce n’est plus comme avant, où il fallait attendre qu’on nous donne 10 000 francs pour se faire enregistrer », confie-t-elle. Un véritable tournant dans l’implication des citoyens.
De Kango à Lambaréné , fixant le cap sur Fougamou et jusqu’à Tchibanga, la présidente du réseau a pu observer l’efficacité des centres d’enrôlement dans ces localités. Son objectif : s’assurer que chaque Gabonais ait bien pris conscience de son rôle dans la consolidation de la paix, un processus qui commence par l’inscription sur les listes électorales. « L’enrôlement est un acte citoyen, et non un acte politique », insiste-t-elle, fidèle à sa mission de médiatrice de paix.
À Tchibanga, elle a échangé avec le lieutenant Eloise Robert Mavioga, délégué spécial de la commune, pour évaluer la situation sur le terrain et continuer de sensibiliser les habitants sur l’importance de leur participation.
La sensibilisation est un levier incontournable pour responsabiliser chaque citoyen. La fin de la transition dans une paix durable passe par un engagement commun et le respect des devoirs civiques tels que le vote entre autres.