900 candidats ont pris part, le 5 octobre, au concours d’entrée à l’École nationale de développement rural (ENDR) d’Oyem. Une étape importante pour la relance de cet établissement stratégique, rouvert récemment.
Supervisé par la ministre de l’Agriculture, Odette Polo, le concours s’est déroulé simultanément sur toute l’étendue du territoire national. « Le concours a lieu dans les neuf provinces du Gabon et 400 places sont à pourvoir », a précisé Eudoxie Ngouand Joumbi, superviseur du centre d’examen. L’école, désormais tournée vers l’entrepreneuriat et les métiers de l’agriculture, ambitionne de devenir un véritable pôle d’excellence pour la formation des techniciens ruraux et la modernisation du secteur agricole.
En visitant les centres d’examen, la ministre Odette Polo a réaffirmé l’engagement du gouvernement à investir dans la formation et l’autonomisation des jeunes. « Nous sommes un gouvernement de terrain, impulsé par le chef de l’État, qui met l’accent sur la formation des hommes et des femmes pour un monde agricole fort et compétent », a-t-elle indiqué. Aussi, pour de nombreux candidats, ce concours représente-t-il un nouvel espoir. « L’agriculture peut nous offrir un avenir, créer de l’emploi et réduire les importations alimentaires », a confié Dulcys Marie Abeme Ndong, l’une des candidates.
Alors que l’agriculture est appelée à devenir l’un des leviers majeurs de la diversification économique du Gabon, la réouverture de l’École nationale de développement rural d’Oyem marque une étape décisive vers la formation d’une nouvelle génération d’acteurs capables de transformer durablement le monde rural.
