En début de semaine, l’Agence Gabonaise de Sécurité Alimentaire (AGASA) a effectué une descente dans le Grand Libreville, plus précisément au PK 12, où elle a fermé plus d’une dizaine de commerces qui opéraient manifestement dans l’illégalité et mettaient en danger la vie de leurs clients. 

 « Une brigade mixte AGASA composée d’agents du Bureau de Ntoum et de ceux du siège a procédé à la fermeture de dix points de vente d’acteurs irresponsables de l’alimentation de rue (grilleurs et aussi vendeurs ambulants) intervenant dans la zone PK12 – ESSASSA lors d’une visite de terrain », précise le communiqué de l’agence sur sa page Facebook.

Les raisons de ces multiples fermetures sont, entre autres, le refus de respecter les directives données par les équipes techniques lors de leur précédente visite, comme entre autres, les conditions insalubres et l’absence de certificat médical. En outre, il n’est prévu des équipements adéquats pour le stockage et la commercialisation des produits alimentaires et aussi un manque d’approbation sanitaire.

L’espérance de vie d’un individu dépend généralement de son alimentation, qui a une emprise directe sur la santé. Le Gabon dépend essentiellement du monde extérieur pour son approvisionnement alimentaire. Si cette dépendance s'ajoute à la problématique de l’accès à la santé, alors la mort est assurée. Les entités chargées de garantir la qualité des aliments devraient davantage avoir l’œil sur ces marchands de poison en guise de nourriture. L’AGASA semble donc sur la bonne voie pour décourager et éloigner tout risque de mort dans les assiettes.

Elzo Mvoula