Selon un article publié par l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, en date du 25 juin dernier, l’état de santé de l’ancien proche d’Ali Bongo, serait « alarmant » malgré son évacuation en France, il y a près de deux semaines, suite à une rechute en raison d’un cancer du côlon contre lequel il lutte depuis quelques années. 

Une chape de silence s’était installée après l’évacuation de l’ancien « messager intime » d’Ali Bongo, laissant supposer que son état de santé s’était amélioré. Il apparaît toutefois que la situation n’a pas sensiblement évolué, selon Jeune Afrique qui suit de près cette affaire très sensible, en raison des révélations apparues depuis le début de la saga judiciaire dite de l’Opération Scorpion en 2019.

Hospitalisé dans la ville de Nice, en France, Brice Laccruche Alihanga serait encore « faible ». L’ancien détenu de la prison centrale de Libreville devrait subir plusieurs opérations. Cependant, en raison de son état actuel, ces opérations auraient été reportées. 

Parallèlement, à Libreville, le procès d’Alihanga a été reporté à une date ultérieure, probablement en attendant son rétablissement. La justice gabonaise ne semble pas prête à abandonner cette affaire. Elle peine pourtant à présenter depuis lors des preuves pouvant incriminer le client de Me Ange Kévin Nzigou. Ce dernier a même reçu la visite de bandits présumés dans son étude située dans un quartier résidentiel.

Loin de mettre en cause les autorités judiciaires, qui souhaitent elles aussi voir le terme de ce procès qui semble s’éterniser, il convient de se demander si les convocations répétées, dont les séances durent généralement une journée entière chacune, ne seraient pas à l’origine de la rechute de Brice Laccruche Alihanga. Une probabilité renforcée par le fait que celui-ci devrait rester debout pendant de longues heures à la barre.

Elzo Mvoula