Le secrétaire permanent de la FESTAC (Fédération des syndicats des travailleurs des caisses affiliées à la CIPRES) a prononcé, à l’occasion de la Fête du 1er mai 2025, une déclaration vigoureuse pour dénoncer l’ancrage persistant de la précarité dans le monde professionnel, malgré des décennies de combats syndicaux.
Dans son allocution marquée de gravité mais empreinte d’espérance, le leader syndical a rendu un hommage à la résilience des travailleurs, saluant leur ténacité à revendiquer des droits fondamentaux dans un environnement souvent hostile. Pour Richard Ndi Bekoung, l’heure est venue de fédérer les énergies autour d’une ambition partagée : garantir à chaque citoyen l’accès à un emploi décent. Un emploi respectueux de la dignité humaine, offrant une rémunération équitable, un environnement sécurisé et propice à l’épanouissement personnel. « Le marché du travail est encore marqué par de profondes inégalités. Mais c’est ensemble, dans l’unité et la solidarité, que nous pourrons faire triompher l’idéal d’un travail digne pour tous », a-t-il affirmé avec conviction.
Face à un monde professionnel en constante mutation, il a insisté sur l’importance stratégique de la formation continue. Pour le syndicaliste, il est impératif que chaque travailleur puisse accéder à des compétences actualisées, en adéquation avec les nouvelles exigences du marché.
Richard Ndi Bekoung a également appelé à une synergie entre pouvoirs publics et secteur privé. Il plaide pour une convergence des politiques de formation et d’emploi avec les réalités économiques contemporaines. Il exhorte à l’instauration de mesures publiques incitatives, favorisant les entreprises socialement responsables, respectueuses des droits des travailleurs et engagées dans la création d’emplois stables et durables.