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    AGASA : la guerre froide entre le DG et son adjoint éclate au grand jour

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    À l’Agence Gabonaise de Sécurité Alimentaire (AGASA), la guerre ne dit pas son nom. Et pourtant, elle fait rage. Une guerre froide, sourde, mais désormais publique entre le Directeur général Dr. Jean Delors Biyogue Bi Ntougou et son Directeur général adjoint, le Commandant Oscar Sadibi Mapangou.  La dernière salve en date ? Une note d’intérim explosive qui fait passer l’administration gabonaise pour un champ de ruines institutionnelles.

    Le début de la discorde : un héros humilié

    Tout remonte à l’éclatante sortie du DGA, il y a quelques semaines. Dans un geste salué par les populations, le Commandant Oscar Sadibi Mapangou avait fait fermer deux unités clandestines de fabrication d’eau en sachet, dévoilant au grand public l’ampleur de la crasse dans laquelle baignaient ces produits consommés chaque jour par des milliers de Gabonais. L’opinion fut choquée, les images virales, et les Gabonais, reconnaissants.

    AGASA : la guerre froide entre le DG et son adjoint éclate au grand jour

    Mais à peine les bouchons de champagne sautés que le DG, dans un coup de semonce administratif, publia une note incendiaire sur les réseaux sociaux. Dans un communiqué au ton professoral, le Dr. Jean Delors Biyogue Bi Ntougou soulignait que « l’opération menée par le DGA n’avait pas respecté les procédures légales requises », remettant ainsi publiquement en question la légitimité de l’action. L’arroseur arrosé ? Pas tout à fait. Car dans les cœurs des Gabonais, le DGA devenait un héros, et le DG, le bureaucrate froid qui ferme les yeux sur la saleté.

    Depuis ce clash frontal, les couloirs de l’AGASA sont devenus un théâtre de tensions muettes. Des sources internes rapportent que le DG et le DGA se regardent en chiens de faïence, et que plus aucun dossier ne transite par le bureau de l’adjoint. La rupture est totale, les egos blessés, l’institution paralysée.

    Une note d’intérim illégale : la goutte de trop

    Et voilà que le 13 juin 2025, une note d’intérim signée par le DG vient jeter de l’huile sur le feu. On peut y lire noir sur blanc : « Durant mon absence du lundi 16 au mardi 24 juin 2025 inclus, mon intérim sera assuré par Madame Luce Clara Ebimi Otsobi épouse Mbadinga, Déléguée Qualité de l’AGASA ». Une cheffe de service ! Oui, une responsable de service, propulsée par-dessus le DGA toujours en poste, pour diriger toute l’agence.

    Cette décision constitue une hérésie administrative. Selon toutes les règles élémentaires de l’organisation publique gabonaise, l’intérim du directeur général doit revenir à son adjoint naturel, c’est-à-dire le DGA. Le contraire ne peut être envisagé qu’en cas d’empêchement formel, ou sur autorisation expresse du ministre de tutelle, ce qui n’est nullement mentionné ici.

    Mais ce qui scandalise davantage, c’est que cette entorse aux procédures est commise par un docteur en droit, qui s’est lui-même permis d’enseigner la rigueur juridique à son adjoint il y a quelques semaines. Comment peut-on exiger le respect des procédures un jour, puis les piétiner le lendemain ?

    Une maison en feu qui n’a plus de toit

    Ce qui se joue à l’AGASA dépasse les querelles d’hommes. C’est toute l’image de l’État qui vacille. Le DG, par rancune ou par calcul, décide d’exclure son adjoint de l’intérim. Le DGA, réduit à un fantôme, voit son autorité bafouée. L’administration est prise en otage par une rivalité stérile.

    Dans une République qui se veut désormais rigoureuse, transparente et efficace sous la transition conduite par le président Brice Clotaire Oligui Nguema, un tel niveau de désordre interne est inacceptable. Il est temps que le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage prenne ses responsabilités. Il est urgent de rétablir l’autorité, la hiérarchie et le sens de l’État à l’AGASA.

    Sinon, que reste-t-il ? Une agence où la sécurité alimentaire devient secondaire, où les conflits d’ego prennent le dessus, et où la putréfaction des relations internes contamine la mission même de l’institution.

    En somme, cette situation ne fait pas rayonner la gouvernance de Brice Clotaire Oligui Nguema. Et pourtant, ces deux-là ont été nommés pour être le prolongement de son action dans cette administration. Que nenni ! Question : ne serait-il pas nécessaire de promouvoir aux fonctions dans l’administration par appel à candidature ?

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