À quelques heures du second tour des élections législatives, le ministère de l’Intérieur a organisé, à l’hôtel de Ville de Libreville, une session de formation à l’intention des présidents et vice-présidents des commissions électorales locales. Cette rencontre, tenue à la fois en présentiel et par visioconférence, visait à renforcer les capacités des responsables chargés de superviser le scrutin du 11 octobre prochain.
Cette initiative intervient après plusieurs dysfonctionnements relevés lors du premier tour. Dans certaines circonscriptions, des retards dans la distribution des cartes d’électeurs avaient perturbé l’ouverture des bureaux de vote, tandis que des problèmes logistiques avaient entraîné des interruptions dans le déroulement des opérations. Des erreurs dans la transmission ou la centralisation des résultats avaient également été signalées, suscitant des critiques de la part des candidats et des observateurs.
Consciente de ces failles, l’administration électorale a voulu tirer les leçons de ce premier tour. La formation a donc permis de rappeler les procédures de gestion du matériel électoral, le rôle de chaque membre de la commission, ainsi que les règles de transparence et d’impartialité à respecter. L’objectif est d’éviter toute confusion et d’assurer une meilleure coordination entre les équipes locales et les autorités centrales.
Le ministre de l’Intérieur Hermann Immongault a appelé les participants à faire preuve de rigueur et de professionnalisme afin que ce second tour se déroule dans un climat apaisé et crédible. L’enjeu est de restaurer la confiance des électeurs dans le processus électoral et de garantir un scrutin conforme aux principes démocratiques.
