Le chef de l’État a reçu Imad Toumi, président-directeur général du groupe minier marocain Managem, le 16 octobre, pour aborder l’exploitation de nouveaux projets miniers, dont celui de la mine d’or d’Etéké, dans la province de la Ngounié. Ce gisement, porteur de 9 tonnes d’or en réserves et stratégique pour le secteur aurifère national, est au cœur de l’ambition du Gabon de garantir une gestion transparente et souveraine de ses ressources.
Les échanges ont porté sur les perspectives d’exploitation de nouveaux projets miniers, avec une attention particulière pour le projet de la mine d’Or d’Etéké, considéré comme stratégique pour le développement du secteur aurifère national.
Présent depuis des décennies et spécialisé dans l’exploration, l’extraction et la valorisation des minerais précieux, Managem a réaffirmé, par la voix de son PDG, l’engagement du groupe à accompagner le Gabon dans la mise en œuvre rapide de ce projet, en partenariat avec le ministère des Mines. « Il a été question de la coopération entre Managem et le Gabon, bien entendu, et en particulier de nos projets de développement dans le pays et autour du projet Étéké », a indiqué Imad Toumi. Il a précisé que le groupe a finalisé les discussions avec le ministère des Mines afin de lancer la construction du projet d’or dans les meilleurs délais, assurant que « toutes les conditions étaient aujourd’hui réunies ».
9 tonnes d’or en perspective
Le projet d’exploitation de l’or d’Etéké est actuellement constitué de trois gisements : Dongo, Dondo-Mobi et Ovala. Les études menées ont mis en évidence une réserve totale de 9 tonnes d’or, dont 1,5 tonne issue du gisement d’Ovala, et le reste (8,7 tonnes) se répartissant de manière presque égale entre Dongo et Dondo-Mobi. Une grande partie de l’actuel permis de recherche est d’ailleurs en passe de passer en permis d’exploitation.
Pour sa part, le chef de l’État a rappelé sa volonté de garantir une gestion transparente et souveraine des ressources minières. Il a insisté pour que les retombées de l’exploitation de ces richesses profitent pleinement à la nation gabonaise, soulignant ainsi l’importance de ce partenariat pour le développement économique local et la création de valeur ajoutée sur le territoire national.
