L’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) a lancé un ultimatum à TotalEnergies EP Gabon, suite au refus de l’entreprise de participer aux travaux de la Commission pour le dialogue social dans le secteur des hydrocarbures, prévus du 13 au 17 octobre 2025. Dans un courrier adressé le 10 octobre à la Commission, le syndicat qualifie de « dilatoires » et « habituelles » les raisons invoquées par TotalEnergies pour décliner sa participation, et rappelle l’urgence de mettre en œuvre les résolutions adoptées lors de la rencontre du 10 septembre dernier.
L’Onep insiste sur le fait que « le temps des tergiversations est révolu » et exige que toutes les mesures convenues soient effectives d’ici la fin décembre 2025, sous peine de tenir TotalEnergies et l’Union pétrolière gabonaise (Upega) responsables des conséquences d’un éventuel blocage. Le syndicat représente 2 000 employés du secteur et souligne que cette fermeté vise à garantir la stabilité sociale indispensable au bon fonctionnement du secteur pétrolier et à la relance des investissements dans le pays.
Dans ce contexte, la mise en demeure traduit un bras de fer entre l’entreprise et le syndicat. Alors que les autorités gabonaises misent sur la stabilité sociale pour attirer de nouveaux investissements, l’Onep entend faire respecter les engagements pris afin de protéger les droits et intérêts de ses membres, tout en rappelant que le dialogue reste la voie privilégiée pour prévenir un éventuel conflit dans un secteur stratégique pour l’économie nationale.
