La ministre de la Mer, de la pêche et de l’économie bleue, Laurence Ndong, a présidé le 13 novembre, la première session ordinaire du Comité de pilotage du projet « Obligations Bleues ». Une rencontre de deux jours qui a marqué une étape décisive : la validation de la feuille de route 2026 et la sélection des premiers projets éligibles à ce mécanisme financier innovant.
Placée sous la direction de la ministre, la session du Copil a réaffirmé l’ambition du Gabon de faire des obligations bleues un instrument stratégique au service de la conservation marine et du développement durable. Les travaux ont permis d’asseoir les bases financières pour 2026, consolidant les orientations clés qui guideront les actions maritimes et environnementales de l’État.
Autour de la table, plusieurs institutions majeures : le département mer, pêche et économie bleue de la présidence de la République, le conseil national de la mer, l’agence nationale des parcs nationaux, the nature conservancy ainsi que le fonds de préservation de la biodiversité du Gabon. Cette diversité d’acteurs garantit une gouvernance cohérente, une vision partagée et une prise de décision intégrée, essentielle pour la réussite du mécanisme.

A l’issue des travaux, les membres du Copil ont validé la feuille de route 2026, proposée par l’Unité de gestion du projet (Ugp), qui fixe les priorités en matière de conservation, d’activités maritimes et de développement économique. Ils ont également approuvé les premiers projets gouvernementaux qui bénéficieront des financements des obligations bleues. Prévu pour démarrer en 2026, ce portefeuille initial porte sur la pêche durable, l’aquaculture responsable et la gestion des aires marines protégées.
Avec ces premières décisions opérationnelles, le Gabon confirme sa volonté de faire de l’économie bleue un pilier majeur de son développement durable.



