Le Centre hospitalier universitaire mères-enfants Jeanne Ebori a lancé la deuxième édition de ses journées scientifiques, un rendez-vous majeur pour les professionnels de santé engagés dans la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale.
Cette rencontre, organisée cette semaine, a réuni médecins, chercheurs et personnels de santé autour du thème « La pluridisciplinarité dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile », une problématique toujours d’actualité au Gabon.
Le ministre de la santé, pr Adrien Mougougou a rappelé que ces journées s’inscrivent dans la vocation première d’un centre hospitalier universitaire : conjuguer recherche, formation et soins. « Il faut le noter avec force : le centre hospitalier universitaire, c’est la recherche, c’est la formation », a-t-il souligné, insistant sur la place centrale du savoir et de la science dans la mission du centre.

Axées sur la collaboration entre les différents corps médicaux, ces journées visent à promouvoir une approche intégrée de la santé maternelle et infantile. « La lutte contre la mortalité maternelle et néonatale ne saurait être l’affaire d’un seul spécialiste. Nous sommes différents corps de métier dans l’hôpital, et il est important de mettre en commun nos compétences dans le seul objectif de réduire la mortalité », a déclaré la Pr Ndeboko Mabo, présidente du comité d’organisation.
L’atelier inaugural a permis d’aborder plusieurs thématiques liées à la santé de l’enfant, notamment les pathologies infectieuses et ictériques, la mortalité infantile et la couverture vaccinale. Pour les organisateurs, ces journées constituent non seulement un espace de partage de connaissances, mais aussi un moment d’évaluation et de projection pour améliorer la qualité des soins au sein du CHU.
