Une attaque armée d’une violence extrême a endeuillé un cortège funéraire dans la capitale du Guatemala le 29 juillet 2025. Au moins sept personnes ont été tuées par un groupe d’individus armés, qui a ouvert le feu sur les participants à une cérémonie funèbre, semant la panique dans le quartier de Mixco, à la périphérie de Guatemala City.
Selon les premiers éléments communiqués par la police nationale guatémaltèque, l’incident s’est produit en pleine journée, alors que des proches accompagnaient la dépouille d’un homme connu pour ses liens présumés avec un gang local. Les assaillants, toujours en fuite, ont agi à visage couvert, surgissant sur des motos et tirant sans sommation sur la foule. « On n’a rien vu venir. Il y a eu des cris, puis des tirs partout. Des gens ont couru dans toutes les directions », a raconté un témoin de la scène, interrogé par la chaîne locale Canal Antigua.
Si le motif exact de cette tuerie n’a pas encore été officiellement établi, les autorités penchent pour un règlement de comptes entre groupes criminels rivaux. Le défunt, un certain “Luis E.”, était, selon des sources policières, lié à des activités de narcotrafic, ce qui pourrait expliquer l’attaque. Des vidéos amateurs circulant sur les réseaux sociaux montrent la confusion générale après la fusillade : des corps au sol, des pleurs, et des sirènes hurlantes dans les rues étroites du quartier.
Le Guatemala, tout comme ses voisins du « Triangle du Nord » (Honduras, Salvador), reste un des pays les plus touchés par la violence liée aux gangs en Amérique latine. En 2024, le pays a enregistré plus de 4 000 homicides, dont une grande partie imputée à des organisations criminelles comme le MS-13 ou le Barrio 18.
Le président guatémaltèque, Bernardo Arévalo, a condamné l’attaque dans un communiqué et promis que « les responsables seront retrouvés et traduits en justice ». Une enquête a été ouverte par le parquet national.
