La ministre Laurence Ndong a clôturé le 17 juillet 2025 l’atelier national sur les Obligations bleues. Cette rencontre marque une étape décisive dans l’ambition de l’Etat de mobiliser les ressources innovantes pour défendre sa souveraineté écologique et asseoir une économie bleue durable.
A travers les Obligations bleues, le gouvernement gabonais explore une voie inédite de financement vert, centrée sur la protection de ses écosystèmes marins. La clôture de l’atelier par la ministre de la Mer, de la pêche et de l’économie bleue, Laurence Ndong, a souligné la volonté politique d’associer développement économique, justice environnementale et action climatique.
De plus, les engagements pris s’inscrivent dans une logique de souveraineté économique, en consolidant des leviers nationaux durables. Le gouvernement ambitionne de construire une économie bleue gabonaise à la fois inclusive, transparente et ancrée dans ses réalités territoriales, tout en répondant aux normes internationales de financement écologique.
L’atelier a permis de renforcer la synergie entre institutions nationales et partenaires techniques. L’appel de la ministre à une coordination interinstitutionnelle rigoureuse vise à garantir l’efficacité du projet des Blue Bonds, en harmonie avec la stratégie nationale de développement des secteurs liés à la mer, à la pêche et à l’économie bleue.
Partenaire clé du processus, The Nature Conservancy in Africa (TNC) apporte son expertise dans la structuration des Obligations bleues. Cet accompagnement technique contribue à garantir la crédibilité du projet sur la scène internationale et à faire du Gabon un modèle de gouvernance bleue sur le continent.
Pour conclure, la ministre appelle à un alignement total du projet avec la vision portée par le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema. Le chantier des obligations bleues s’annonce comme un pilier stratégique pour le financement de la biodiversité marine, dans une perspective de souveraineté écologique assumée.
