Dans un contexte marqué par des turbulences persistantes au sein du Centre national des œuvres universitaires, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique a initié, ce mardi 24 juin, une rencontre décisive avec les représentants syndicaux des agents de ladite organisme. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique de concertation sociale visant à ramener la sérénité au sein de cette administration stratégique du monde universitaire gabonais.
Depuis plusieurs mois, le CNOU est le théâtre d’un malaise grandissant entre le personnel et l’administration de tutelle. Mécontentements, revendications administratives et préoccupations sociales rythment le quotidien des agents, dont les attentes n’ont cessé de s’amplifier. Face à cette situation préoccupante, le ministre de tutelle a souhaité ouvrir un canal de communication direct avec les partenaires sociaux, les conviant à un échange au sein de son cabinet ministériel.
Un échange franc autour de préoccupations majeures
À l’ordre du jour de cette séance de travail figuraient plusieurs axes prioritaires : l’état des lieux de la situation administrative et sociale du personnel du CNOU ; les perspectives de gouvernance, l’évolution des carrières, ainsi que la couverture en matière de protection sociale. Ce cadre de dialogue vise non seulement à apaiser les tensions, mais aussi à restaurer la confiance entre les parties prenantes. Le ministre a réaffirmé sa volonté à privilégier une approche participative et transparente dans la gestion des dossiers sensibles. Pour lui, « la qualité du service rendu aux étudiants est indissociable du bien-être du personnel du CNOU ».
Une démarche volontariste pour rétablir un climat social apaisé
En optant pour une écoute attentive et proactive des revendications syndicales, Dr Simplice Désiré Mamboula entend inscrire son action dans une logique de gouvernance responsable et de stabilité institutionnelle. Cette main tendue aux syndicats marque une étape importante dans le processus de réconciliation sociale et de revalorisation des agents.
La rencontre augure ainsi d’une nouvelle ère de dialogue et de compromis au sein du CNOU, avec pour horizon la consolidation d’un environnement universitaire propice à la performance, à l’équité et à la paix sociale.
