Le nouveau contrat d’exploitation entre la Gabon oïl company (GOC), officiellement la Société nationale des hydrocarbures du Gabon, et le ministère du Pétrole relance la production onshore, tout en plaçant l’emploi et la redistribution des revenus au cœur de la stratégie nationale.
Face au déclin de la production pétrolière, passée sous la barre des 200 000 barils par jour, le Gabon s’engage sur une nouvelle trajectoire avec la signature, le 10 octobre 2025, du Contrat d’exploration et de partage de production (CEPP) Dinonga-Irondou entre le ministère du Pétrole et la Gabon Oil Company (GOC).
Ce partenariat stratégique vise à redynamiser les champs matures de Tsiengui et d’Obangué, tout en assurant une meilleure répartition des richesses issues du sous-sol national. « On a une production qui décline fortement chaque année… Il est important de tout faire pour que la GOC retrouve de quoi produire et changer le sens de la courbe de production », a déclaré Sosthène Nguema Nguema, ministre du Pétrole et du Gaz.
En fixant une part de production de l’État entre 45 et 48 %, le contrat matérialise une ambition claire : produire davantage, mais surtout redistribuer mieux, afin de relancer la production onshore, créer des emplois et maximiser les revenus publics au service du développement national. « Cette signature nous permet enfin d’avoir un cadre légal et de travailler de manière sereine, tant en interne qu’avec l’administration », a souligné Marcellin Simba Ngabi, Administrateur directeur général de la GOC.
Au-delà des volumes, l’enjeu est aussi social. La modernisation des installations et la réhabilitation des sites visent à renforcer la sécurité et la durabilité de l’exploitation. La GOC, bras séculier de l’État, entend ainsi bâtir une industrie pétrolière performante, responsable et bénéfique à tous les Gabonais. « Ce CEPP n’est pas une fin en soi, mais un commencement. Celui d’un Gabon maître de son destin pétrolier », conclut la société nationale des hydrocarbures.
