Dans un geste fort en faveur de l’inclusion, le ministère des Affaires sociales et de l’Inclusion invite les nouveaux bacheliers gabonais en situation de handicap à déposer leur dossier pour bénéficier d’une bourse d’études, conformément au décret fixant le régime de bourse en République gabonaise.
Le ministère des Affaires sociales et de l’Inclusion, via la Direction générale des Affaires sociales (DGAS), a lancé un communiqué invitant « les nouveaux bacheliers porteurs d’un handicap » à constituer et déposer leur dossier physique en vue de l’obtention de la bourse de catégorie 1 pour l’année universitaire 2025-2026. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la politique nationale d’inclusion et d’accompagnement des étudiants en situation de handicap, conformément au décret n°015/PR/MESRSIT du 12 février 2025.
Les pièces à fournir comprennent notamment :
- Une demande manuscrite adressée au Directeur général des Affaires sociales,
- Une copie de l’acte de naissance légalisée,
- Un certificat médical attestant d’un handicap supérieur à 50 %, délivré par le Centre national universitaire d’Owendo (CHUO),
- Une copie de la carte CNAMGS,
- Les bulletins de terminale et le relevé du baccalauréat certifiés conformes,
- Une attestation ou préinscription pour 2025-2026,
- Une facture pro-forma pour les établissements privés,
- Deux demi-cartes photos,
- Une fiche d’intervention sociale urgente émise par le service social de proximité,
- Un engagement décennal,
- Un compte e-bourse et une fiche d’orientation SOSUP.
Le dépôt des dossiers se fait à la Direction générale des Affaires sociales, entrée de COSSIGA à Batavéa, à compter du lundi 4 août 2025, de 10h à 15h30. Les autorités appellent à un dépôt rapide « afin de permettre un traitement efficace, équitable et diligent ».
Une mesure saluée pour l’inclusion
Depuis son arrivée au pouvoir, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a érigé l’inclusion sociale en priorité gouvernementale. Les étudiants vivant avec un handicap font face à des contraintes spécifiques qui rendent la poursuite des études sans aide financière particulièrement difficile. Dans ce contexte, cette mesure de soutien est perçue comme un soulagement et une reconnaissance de leurs besoins particuliers. Elle traduit la volonté de l’État de ne laisser aucun étudiant de côté et mérite d’être saluée comme un pas concret vers une société plus juste et solidaire.
