Le Vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, a été reçu le 21 octobre à la Chatham House, à Londres, en marge du Financial times Africa summit 2025. Il y a présenté la vision du président Brice Clotaire Oligui Nguema, axée sur la souveraineté économique, la transformation locale des ressources naturelles et la protection de l’environnement.
Accompagné du Haut-commissaire du Gabon au Royaume-Uni, Sanni Aoudou Aichatou, le Vice-président a pris part à une table-ronde coordonnée par Tighisti Amare, directrice du programme Afrique à Chatham House, réunissant des acteurs du monde politique, économique et scientifique. Les échanges ont porté sur la nécessité pour les pays africains de renforcer leur indépendance économique à travers des politiques de développement axées sur la valeur ajoutée locale.
« Nous voulons faire du Gabon un modèle de croissance et de développement pour l’Afrique, en créant des solutions durables pour nos citoyens », a déclaré Alexandre Barro Chambrier à cette occasion.

Cette rencontre intervient à un moment où le Gabon cherche à consolider sa place sur la scène internationale, en diversifiant ses partenariats au-delà des axes traditionnels France-Afrique et Chine-Afrique. Londres représente, à ce titre, une plateforme stratégique pour promouvoir de nouveaux investissements, notamment dans les secteurs des infrastructures, des mines, de l’agro-industrie et des énergies renouvelables.
« Le message du Gabon est sans équivoque : nous sommes prêts à accueillir les investisseurs. Nous sommes prêts à bâtir des partenariats équilibrés et porteurs d’avenir », a ajouté le Vice-président du gouvernement, mettant en avant l’ouverture du pays à des collaborations durables et mutuellement bénéfiques.
Dans la même dynamique, Alexandre Barro Chambrier a eu un entretien avec Ruth Davis, envoyée spéciale du gouvernement britannique pour la nature, et Simon Day, Haut-commissaire du Royaume-Uni au Gabon. Ces échanges ont permis d’aborder les mécanismes de financement verts et les perspectives de coopération en matière de compensation carbone, à l’approche de la COP30, prévue en novembre à Belém, au Brésil.
À travers ce type de rencontres, le Gabon entend renforcer sa diplomatie économique et climatique, tout en affirmant sa volonté de peser davantage dans les débats mondiaux sur la croissance durable et la valorisation des ressources africaines.





