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    Rentrée scolaire 2025-2026 : la FESEENA met en garde le gouvernement sur une possible reprise des revendications syndicales

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    À quelques semaines de la rentrée 2025-2026, la Fédération syndicale des enseignants de l’éducation nationale (FESEENA) met la pression sur les autorités. le lundi 11 août, lors d’un point de presse à Libreville, son secrétaire général par intérim, Christian Moundounga, a averti : si les demandes des enseignants restent sans réponse, la période de calme observée depuis la Transition pourrait prendre fin.

    Le syndicat déplore le manque d’information du nouveau gouvernement, encore moins sur les dossiers qui concernent les enseignants. Pourtant, ces revendications ne datent pas d’hier. Les régularisations des situations administratives sont en attente depuis plus de dix ans, le paiement de la prime d’éloignement, les solutions pour le logement des enseignants et bien d’autres problèmes qui sont toujours en suspens. La FESEENA réclame des mesures concrètes, avec un impact financier immédiat. Les récentes avancées, comme le recrutement dans les matières scientifiques ou la reprise des concours à l’ENS et à l’ENI, sont jugées insuffisantes.

    Une réforme scolaire qui fâche

    Autre sujet de mécontentement : la généralisation, depuis 2024, de l’Approche par compétences (APC) au collège et au lycée. Le syndicat estime que cette réforme a été imposée trop vite et qu’elle souffre de gros problèmes : pas de concertation préalable, manque de matériel, formation insuffisante pour les enseignants, classes surchargées dépassant les 35 élèves conseillés. La FESEENA demande le report de la réforme et de la soumettre à une évaluation indépendante.

    Face à ce qu’elle considère comme une inaction et un mutisme de la part du gouvernement, la fédération interpelle directement le président de la République. Elle réclame une revalorisation des salaires, la régularisation des situations administratives avec effets financiers réels et la révision de la réforme APC.

    « L’enseignant mérite dignité et respect. On ne construit pas une société sans éducation », a conclu Christian Moundounga, prévenant qu’en l’absence de réponses rapides, la grogne pourrait s’installer dans les écoles dès la rentrée de septembre.

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