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    Ngouoni : Un an déjà pour le SAMU Social

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    Le SAMU Social de Ngouoni dans la province du Haut-Ogooué a soufflé sa première bougie le 22 août. Une année d’action qui a profondément marqué les habitants du département de Lékabi-Lewolo et des villages environnants. Pour beaucoup, ce service est devenu un véritable espoir : soins médicaux à domicile, transferts gratuits vers Franceville, distribution de nourriture, vêtements et médicaments. Un accès direct et concret à la solidarité nationale.

    Derrière cette réussite, se cache pourtant une réalité plus complexe. Officiellement, pour travailler au SAMU Social gabonais, il faut être fonctionnaire. Or, sur 505 collaborateurs, une seule personne est affectée par arrêté ministériel. Selon Dr Wenceslas Yaba, la majorité des agents, recrutés localement, exercent sans contrat officiel, mais perçoivent des vacations souvent supérieures à celles offertes dans certaines cliniques privées. À Ngouoni, une infirmière gagne 150 000 FCFA, contre 80 000 en moyenne à Libreville.

    Cependant, des tensions apparaissent. Certains agents contestent les retenues appliquées en cas d’absences prolongées, retards ou manquements graves. Des manifestations ont même eu lieu, remettant en cause l’éthique et la morale attendues dans une mission humanitaire. Pourtant, comme le rappellent les responsables, le SAMU Social n’a jamais accusé de retard de paiement : les vacations sont versées régulièrement grâce à l’État.

    Ngouoni : Un an déjà pour le SAMU Social

    Des tensions sociales émergent malgré une année marquée par la régularité des paiements et l’efficacité du service.

    « Il est demandé à tout personnel de santé désirant faire de l’humanitaire d’État à Ngouoni et ses environs de déposer un dossier au siège du SAMU Social Libreville », écrit Dr Wenceslas Yaba Coordinateur Général du SAMU Social gabonais. Aujourd’hui, la direction annonce un recentrage : seuls les candidats présentant des dossiers complets, diplômes à l’appui, seront retenus. Une exigence de rigueur pour préserver un outil qui, en un an, a démontré qu’il pouvait sauver plus de vies que bien des structures médicales traditionnelles.

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