La startup gabonaise Pozi, spécialisée dans la télématique et l’analyse intelligente des données, a levé 650 000 euros (426 millions FCFA) auprès de Saviu Ventures. Une première au Gabon, saluée par le ministère de l’Economie numérique, qui voit en cette performance un tournant majeur pour l’écosystème technologique national.
La scène technologique gabonaise vient d’enregistrer une avancée majeure avec la levée de fonds réussie de la startup Pozi. L’entreprise fondée à Libreville par Loïc Kapitho et son équipe a annoncé avoir mobilisé 650 000 euros auprès du fonds panafricain Saviu Ventures, avec l’accompagnement d’Emsy capital et du cabinet Chazai wamba. « Cette levée de fonds marque une étape majeure, non seulement pour Pozi, mais aussi pour l’ensemble de l’écosystème technologique gabonais. Elle prouve que nos startups sont capables d’attirer des capitaux internationaux et de porter une ambition régionale forte », a déclaré son fondateur.
Spécialisée dans la gestion intelligente de flotte automobile et la télématique, Pozi s’impose comme un acteur majeur de la transformation numérique au Gabon. Grâce à ses solutions basées sur l’intelligence artificielle et l’exploitation de données, la startup connecte déjà plus de 2 500 véhicules. Sa plateforme permet aux acteurs économiques d’améliorer la sécurité routière, de réduire leurs coûts opérationnels et d’accéder à des analyses prédictives pour anticiper pannes et incidents. L’entreprise accompagne déjà de grandes sociétés locales, des PME ainsi que des acteurs régionaux.
Cette performance a été saluée par le ministère de l’Economie numérique, de la digitalisation et de l’innovation. Pour le ministre Mark Alexandre Doumba, cette réussite est collective. « Cette levée est bien plus qu’une réussite individuelle : c’est un signal fort envoyé à toute une génération d’entrepreneurs gabonais qui croient en leur savoir-faire et en la puissance de la tech locale », a-t-il déclaré. Avec ce financement, Pozi prévoit d’accélérer sa croissance sur le territoire national et d’exporter son expertise vers l’Afrique de l’Ouest.





