Le ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, chargé de la Lutte contre la Vie Chère, Henri-Claude Oyima, via un communiqué du 14 octobre 2025, a engagé une démarche structurée de recouvrement des restes à recouvrer dus par les opérateurs économiques au titre des exercices 2023 et 2024. Une initiative qui s’inscrit dans la stratégie gouvernementale de restauration de la discipline budgétaire et d’efficacité dans la mobilisation des recettes publiques.
Plus de 800 milliards de FCFA à recouvrer
Selon le communiqué du ministère, « les créances identifiées s’élèvent à 530 937 182 653 FCFA pour l’exercice 2023 et 272 897 194 531 FCFA pour l’exercice 2024 ». Ces montants concernent principalement les centres fiscaux de la Direction générale des Impôts.
L’opération est menée « en coopération avec la Task Force », dans une logique de « transparence, de sécurisation des recettes et d’optimisation des performances de l’administration fiscale ».
Un audit exhaustif et un groupe de travail autonome
Le communiqué précise que cette démarche prévoit « un audit exhaustif des créances afin d’établir une situation consolidée, fiable et partagée », ainsi que « la mise en place d’un groupe de travail dédié et autonome chargé de formuler un plan réaliste et gradué d’apurement, en veillant à concilier soutenabilité et exigences de redressement des finances publiques ».
Pour le ministère, cette initiative marque une nouvelle étape dans la politique de redressement économique du Gouvernement et vise à garantir la solidité financière et budgétaire de l’État.
